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FRANCE / LIBYE. L'ancien président de la République française Nicolas Sarkozy a été convoqué, mardi 20 mars 2018, dans les locaux de la police judiciaire de Nanterre (près de Paris). Il est entendu sur l'affaire des soupçons de financements illégaux provenant de Libye lors de sa campagne pour l'élection présidentielle de 2007.
Nicolas Sarkozy (63 ans) débute une garde à vue qui pourrait durer jusqu'à 48 heures. C'est la première fois qu'il est entendu dans ce dossier. Son ancien ministre de l'Intérieur, ministre délégué aux collectivités locales lors des faits présumés, Brice Hortefeux, se trouve également entendu mais en audition libre (sans procédure de garde à vue).
L'enquête française couvre plusieurs chefs d'accusation dont la corruption active et passive, le trafic d'influence, l'abus de biens sociaux et blanchiment, faux et usages de faux ainsi que complicité et recel de ces infractions.
Nicolas Sarkozy (63 ans) débute une garde à vue qui pourrait durer jusqu'à 48 heures. C'est la première fois qu'il est entendu dans ce dossier. Son ancien ministre de l'Intérieur, ministre délégué aux collectivités locales lors des faits présumés, Brice Hortefeux, se trouve également entendu mais en audition libre (sans procédure de garde à vue).
L'enquête française couvre plusieurs chefs d'accusation dont la corruption active et passive, le trafic d'influence, l'abus de biens sociaux et blanchiment, faux et usages de faux ainsi que complicité et recel de ces infractions.
Des accusations multiples
Une information judiciaire avait été ouverte en avril 2013 après la publication d'une note officielle émanant des services secrets libyens. En date de décembre 2006, elle dévoilait "un accord de principe" entre le colonel Kadhafi et le candidat Sarkozy pour le versement de 50 M€ devant servir à financer une partie de la campagne de celui qui deviendra président. La véracité de ce document avait été reconnue par Ziad Takieddine. L'homme d'affaires franco-libanais aurait servi d'intermédiaire et a été mis en examen en décembre 2017 pour "complicité de corruption d'agent public étranger" et "complicité de détournements de fonds publics en Libye".
Quelques années avant, Saïf Al-Islam, l'un des fils de Mouammar Khadafi, lançait sur la chaîne de télévision Euronews : "il faut que Sarkozy rende l'argent qu'il a accepté de la Libye pour financer sa campagne électorale. C'est nous qui avons financé sa campagne, et nous en avons la preuve. Nous sommes prêts à tout révéler." Cette accusation intervenait deux jours seulement avant l'intervention militaire des pays occidentaux, France en première ligne, qui conduira à l'assassinat du colonel Kadhafi le 20 octobre 2011. Et plongera la Libye dans le chaos.
Quelques années avant, Saïf Al-Islam, l'un des fils de Mouammar Khadafi, lançait sur la chaîne de télévision Euronews : "il faut que Sarkozy rende l'argent qu'il a accepté de la Libye pour financer sa campagne électorale. C'est nous qui avons financé sa campagne, et nous en avons la preuve. Nous sommes prêts à tout révéler." Cette accusation intervenait deux jours seulement avant l'intervention militaire des pays occidentaux, France en première ligne, qui conduira à l'assassinat du colonel Kadhafi le 20 octobre 2011. Et plongera la Libye dans le chaos.