Nice et Gênes jouent la carte du partenariat

Le premier, composé de représentants de RFF et RFI, de collectivités territoriales et d’acteurs socio-économiques, concerne les liaisons ferroviaires avec deux chantiers prioritaires pour accélérer la réalisation du futur arc latin. 

La mise au gabarit de l’actuelle ligne ferroviaire Nice/Vintimille à l’horizon 2018/2020 devrait contribuer à ramener à moins d’une heure trente le temps de parcours entre Nice et Gênes, aujourd’hui supérieur à 3h. 

Le doublement de la voie entre Gênes et Vintimille, qui est en cours (reste à réaliser une trentaine de km pour lesquels les financements ne sont pas encore actés), devrait alors être achevé et permettre aux trains de circuler à une vitesse de 200 km/h. Cette première étape, qui sera intégrée, côté français, au contrat de plan état région, sera suivie de la réalisation d’une nouvelle voie à grande vitesse dans le cadre du projet de LGV Paca dont le prolongement jusqu’à la frontière italienne a été inclus dans le programme des études de faisabilité qui seront prochainement engagées par RFF.

Chef de file du projet européen RTE-T « Mos 24 », Gênes a la soutien de la communauté urbaine Nice Côte d’Azur pour faire reconnaître le péage autoroutier de Vintimille comme passage transalpin, à l’instar des tunnels du Mont-Blanc et du Fréjus, avec paiement d’une eurovignette pour inciter les poids lourds à préférer la voie du merroutage. L’objectif est de réduire le trafic de transit entre l’Italie et l’Espagne, notamment sur l’A8 dont le projet de doublement dans les Alpes-Maritimes a été abandonné.

Enfin deux autres groupes de travail ont été lancés. L’un sur l’innovation numérique, Nice et Gênes étant toutes deux signataires de la « Green Digital Charter », l’autre portant sur une coopération plus étroite visant à engager et faire aboutir des projets européens en s’appuyant sur les réseaux Euromed, présidé par Christian Estrosi, et Eurocités dont Gênes assurera la présidence à compter de novembre 2011.