
Napoléon Bonaparte a quitté Pinède peu après 8h30 le 9 janvier 2013. (Photo N.B.C)
FRANCE. Deux petits milles seulement à parcourir… Tous les regards étaient braqués mercredi 9 janvier 2013 sur le car-ferry Napoléon Bonaparte qui, après plus de deux mois passés à Pinède (port de Marseille), semi coulé puis renfloué, a fini par larguer les aussières sans propulsion mais avec l’aide des puissants remorqueurs de Boluda.
Le navire amiral de la Société Nationale Corse Méditerranée (SNCM) a rejoint à petite vitesse la forme 8 où les ouvriers des chantiers navals de Marseille l’attendaient pour réparer la brèche qui s’étend sur près de 10 m². En parallèle, les experts mandatés par les assureurs, les chantiers STX France et la SNCM vont démarrer l’examen du navire de la quille à la pomme du mât afin de déterminer l’étendue exacte des dégâts survenus suite à la tempête qui s’était abattue à Marseille le 28 octobre 2012.
« L’électricité du navire est à refaire. Nous avons des remontées d’eau jusqu’aux ponts supérieurs », explique le directeur de la flotte Erik Lacoste.
Le navire devrait séjourner en cale sèche jusqu’au 24 janvier 2013. Les grosses réparations devraient faire l’objet d’un appel d’offres européen… si la structure du navire n’a pas bougé.
D’après la SNCM, le navire devrait être immobilisé neuf mois. Il sera donc remplacé sur les lignes continent-Corse par l’Excelsior de GNV (Grandi Navi Veloci) pour une durée de dix-sept mois. Ce car-ferry entrera en service en février 2013 et battra pavillon tricolore.
Le navire amiral de la Société Nationale Corse Méditerranée (SNCM) a rejoint à petite vitesse la forme 8 où les ouvriers des chantiers navals de Marseille l’attendaient pour réparer la brèche qui s’étend sur près de 10 m². En parallèle, les experts mandatés par les assureurs, les chantiers STX France et la SNCM vont démarrer l’examen du navire de la quille à la pomme du mât afin de déterminer l’étendue exacte des dégâts survenus suite à la tempête qui s’était abattue à Marseille le 28 octobre 2012.
« L’électricité du navire est à refaire. Nous avons des remontées d’eau jusqu’aux ponts supérieurs », explique le directeur de la flotte Erik Lacoste.
Le navire devrait séjourner en cale sèche jusqu’au 24 janvier 2013. Les grosses réparations devraient faire l’objet d’un appel d’offres européen… si la structure du navire n’a pas bougé.
D’après la SNCM, le navire devrait être immobilisé neuf mois. Il sera donc remplacé sur les lignes continent-Corse par l’Excelsior de GNV (Grandi Navi Veloci) pour une durée de dix-sept mois. Ce car-ferry entrera en service en février 2013 et battra pavillon tricolore.
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Le navire n'aurait pas subi de déformation structurelle importante. Le réseau électrique devra être remplacé. Verdict ? Fin janvier. (Photo N.B.C)
Sur les quais, les salariés de la SNCM ne cachaient pas leur amertume quant à l’avenir de leur compagnie.
D’ailleurs, la CGT a déposé un préavis de grève pour le 14 janvier 2013, au lendemain d’un Conseil de surveillance de Véolia Transdev (maison-mère de la SNCM) décisif. Véolia Transdev doit valider à la fois des investissements navals sur le long terme, un plan de départs volontaires et la réponse au cahier des charges pour la future délégation de service public sur la Corse.
Un cahier des charges réduit à un service dit de base au départ de Marseille. Le service complémentaire n’étant pour sa part plus subventionné. Quant à l’aide sociale au passager au départ de Toulon et Nice elle devrait disparaître elle aussi occasionnant un manque à gagner de 2 et 14 M € respectivement pour la SNCM et Corsica Ferries.
D’ailleurs, la CGT a déposé un préavis de grève pour le 14 janvier 2013, au lendemain d’un Conseil de surveillance de Véolia Transdev (maison-mère de la SNCM) décisif. Véolia Transdev doit valider à la fois des investissements navals sur le long terme, un plan de départs volontaires et la réponse au cahier des charges pour la future délégation de service public sur la Corse.
Un cahier des charges réduit à un service dit de base au départ de Marseille. Le service complémentaire n’étant pour sa part plus subventionné. Quant à l’aide sociale au passager au départ de Toulon et Nice elle devrait disparaître elle aussi occasionnant un manque à gagner de 2 et 14 M € respectivement pour la SNCM et Corsica Ferries.

Il a rejoint la forme 8 en fin de matinée et devait être échoué dans l'après-midi. (Photo N.B.C)