La région Provence-Alpes-Côte d'Azur, la Corse, Monaco, la Drôme, le Gard et l’Hérault : la nouvelle Banque Populaire Méditerranée née de la fusion de la Banque Populaire de la Côte d'Azur, de la Banque Populaire Provençale et Corse et de la Banque Chaix, couvre pratiquement toute la façade méditerranéenne française, soit six millions de clients potentiels. Basé à Nice, mais avec un directeur général présent à Marseille, le nouvel établissement financier né le 22 novembre 2016, avec effet rétroactif au 1er janvier 2016, regroupe 2 380 salariés, 244 agences, pour un produit net bancaire (PNB) de 395,2 M€ et 50 M€ de résultat.
« Nous doublons notre taille » explique le directeur général de la nouvelle banque, Christophe Bosson. « Nous avons maintenant les capacités financières suffisantes pour nous adresser à la clientèle des PME de taille moyenne. Ce que nous allons faire immédiatement. Nous allons également nous développer sur la gestion de patrimoine, un marché que nous connaissons bien grâce à la Banque Chaix ». Historiquement banque des professionnels (artisans, professions libérales...) dont elle détient 65 000 comptes, la Banque Populaire Méditerranée revendique également 60 000 clients fonctionnaires et 5 000 entreprises.
Un second fusion plus au nord

-
L' Acte 4 de la Méditerranée du Futur : un rendez-vous méditerranéen réussi et désormais incontournable
-
Marseille veut apporter à l'Europe et à la Méditerranée son expertise sur les épidémies
-
Covid-19 : Les résidents de tous les pays tiers méditerranéens deviennent persona non grata dans l'UE
-
Le Maroc prolonge l'état d'urgence sanitaire et organise un pont aérien avec la Corse pour la récolte de clémentines
La fusion devrait déboucher sur la suppression en trois ans de 270 postes et la fermeture d'une vingtaine d'agences dans les zones où des points de vente Chaix et BPPC sont trop proches. En 2016, le nouvel établissement présentera un PNB et un résultat en baisse. Un repli dû pour ses dirigeants à la chute des taux et aux 30 M€ que coûte la fusion. « Nous visons un PNB de 440 M€ et un résultat de 70 M€ pour 2019 » précise Christophe Bosson.
Au nord du territoire de la Banque Populaire Méditerranée, une autre triple fusion se prépare avec la réunion des Banques Populaires Alpes, Auvergne et Rhône Alpes. En décembre 2016, la nouvelle entité portera le nom de Banque Populaire Aura et affichera une taille deux fois supérieure à sa voisine du sud.