
Le président Michel Sleimane avec le nouveau Premier ministre Mikati. (crédit Nagib Mikati website)
LIBAN. Le président de la République Michel Sleimane a finalement désigné mardi 25 janvier 2011 Nagib Mikati pour former le prochain gouvernement, conformément aux votes des députés consultés, par 68 voix contre 60 à Saad Hariri. Des manifestations pro-Hariri se sont déroulées toute la journée, provoquant quelques heurts violents.
Malgré la pression des manifestants pro-Hariri qui ont organisé des sit-in ou des rassemblements populaires dans plusieurs régions sunnites du Liban, comme le Nord, à Tripoli, ou au sud, à Saïda, les députés qui participaient au second round de consultations à la présidence n'ont pas faibli dans leur choix.
L'armée, qui s'était déployée dans les quartiers et axes sensibles, s'est efforcée de contenir la colère des manifestants. Pourtant des heurts ont été enregistrés à plusieurs reprises dans la journée.
Les manifestants s'en sont par exemple pris à des équipes d'al-Jazeera ou de la chaîne libanaise New TV, à Tripoli, en brûlant leurs véhicules. Des députés de Tripoli, proches de l'opposition, ont également été la cible d'attaques. Les manifestants ont également brûlés des pneus pur bloquer les axes routiers.
A Beyrouth, l'armée a également été la cible de projectiles lancés par des manifestants. Des tirs d'armes à feu ont été entendus.
Malgré la pression des manifestants pro-Hariri qui ont organisé des sit-in ou des rassemblements populaires dans plusieurs régions sunnites du Liban, comme le Nord, à Tripoli, ou au sud, à Saïda, les députés qui participaient au second round de consultations à la présidence n'ont pas faibli dans leur choix.
L'armée, qui s'était déployée dans les quartiers et axes sensibles, s'est efforcée de contenir la colère des manifestants. Pourtant des heurts ont été enregistrés à plusieurs reprises dans la journée.
Les manifestants s'en sont par exemple pris à des équipes d'al-Jazeera ou de la chaîne libanaise New TV, à Tripoli, en brûlant leurs véhicules. Des députés de Tripoli, proches de l'opposition, ont également été la cible d'attaques. Les manifestants ont également brûlés des pneus pur bloquer les axes routiers.
A Beyrouth, l'armée a également été la cible de projectiles lancés par des manifestants. Des tirs d'armes à feu ont été entendus.
"Ni vainqueur, ni vaincu"
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Saad Hariri offre enfin un nouveau gouvernement au Liban
Ces dérapages ont été condamnés par Saad Hariri vers 14 heures seulement. Le Premier ministre sortant a appelé ses partisans "au calme et à la sagesse" et déclaré que "la dignité de la patrie est plus importante que nos intérêts personnels et il est primordial de préserver la paix civile". Il a appelé tous les Libanais à afficher leur colère en haussant le drapeau libanais sur leurs maisons.
Un sit-in est organisé dans la soirée par le 14 mars, place des Martyrs, au centre-ville de Beyrouth.
Nagib Mikati est donc chargé de former le nouveau gouvernement. Cet homme d'affaires, qui avait déjà été Premier ministre en 2005 pendant quelques mois, a appelé toutes les parties à dépasser leurs différends pour former un gouvernement d'union nationale, se plaçant comme l'homme du consensus.
On sait par ailleurs qu'il est très apprécié des milieux d'affaires. Il a annoncé, dans son premier discours, vouloir s'attaquer en priorité aux problèmes sociaux de la population.
Il débutera ses consultations pour former son cabinet à partir de jeudi 27 janvier 2011.
Les négociations s'annoncent difficiles, vu que l'ancienne majorité menée par Saad Hariri, dite du 14 mars, a dit refuser de participer à un gouvernement pro-Hezbollah.
Le secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, accusé par le 14 mars de "coup d'Etat", a lancé un appel dans l'après-midi du 25 janvier 2011 à ses détracteurs, les enjoignant de s'unir, sur la base du "ni vainqueur, ni vaincu". Il a souligné que Nagib Mikati est "un homme centriste, pas de l'opposition" et estimé qu'il fallait lui donner "une chance sur un an, avant de juger".
Les ministres de l'opposition ont démissionné du gouvernement Hariri le 12 janvier 2011, à la suite de divergences sur le Tribunal spécial pour le Liban qui doit dévoiler son acte d'accusation dans les prochaines semaines, concernant l'assassinat de l'ex-Premier ministre Rafic Hariri le 14 février 2005. Des "fuites" font état de la mise en accusation de quelques membres du Hezbollah, ce que le parti de Dieu conteste.
D'autres divergences concernant la gestion du pays, notamment au niveau des finances, par le 14 mars, ont achevé d'exacerber les tensions politiques.
Lire aussi:
La rue sunnite libanaise mécontente de la nomination du nouveau Premier ministreReport des consultations pour la nomination d'un Premier ministre au Liban
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Nagib Mikati est donc chargé de former le nouveau gouvernement. Cet homme d'affaires, qui avait déjà été Premier ministre en 2005 pendant quelques mois, a appelé toutes les parties à dépasser leurs différends pour former un gouvernement d'union nationale, se plaçant comme l'homme du consensus.
On sait par ailleurs qu'il est très apprécié des milieux d'affaires. Il a annoncé, dans son premier discours, vouloir s'attaquer en priorité aux problèmes sociaux de la population.
Il débutera ses consultations pour former son cabinet à partir de jeudi 27 janvier 2011.
Les négociations s'annoncent difficiles, vu que l'ancienne majorité menée par Saad Hariri, dite du 14 mars, a dit refuser de participer à un gouvernement pro-Hezbollah.
Le secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, accusé par le 14 mars de "coup d'Etat", a lancé un appel dans l'après-midi du 25 janvier 2011 à ses détracteurs, les enjoignant de s'unir, sur la base du "ni vainqueur, ni vaincu". Il a souligné que Nagib Mikati est "un homme centriste, pas de l'opposition" et estimé qu'il fallait lui donner "une chance sur un an, avant de juger".
Les ministres de l'opposition ont démissionné du gouvernement Hariri le 12 janvier 2011, à la suite de divergences sur le Tribunal spécial pour le Liban qui doit dévoiler son acte d'accusation dans les prochaines semaines, concernant l'assassinat de l'ex-Premier ministre Rafic Hariri le 14 février 2005. Des "fuites" font état de la mise en accusation de quelques membres du Hezbollah, ce que le parti de Dieu conteste.
D'autres divergences concernant la gestion du pays, notamment au niveau des finances, par le 14 mars, ont achevé d'exacerber les tensions politiques.
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