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Mustafa Akinci, un espoir pour la réunification de Chypre (photo DR)
CHYPRE DU NORD. La République turque de Chypre du Nord (RTCN) a élu, dimanche 26 avril 2015, un nouveau président en la personne de Mustafa Akinci qui remplace Dervis Eroglu.
Âgé de soixante-sept ans, ancien maire de Nicosie (1976 à 1990) et député du Parlement de la partie Nord de Chypre (1193 à 2009), Mustafa Akinci devient le quatrième président de la RTCN en obtenant 60,3% des voix au second tour face au président sortant.
En poste pour un mandat de cinq ans, ses premières déclarations visent à revendiquer son indépendance vis-à-vis d'Ankara, ce qui n'est pas du tout du goût de Recep Tayyip Erdogan. Le président turc a tout de suite rappelé à l'ordre Mustafa Akinci d'un subtil mais clair : "Monsieur le président ne réalise pas bien ce qu'il dit." La Turquie contribuerait chaque année à hauteur de 1 mrd$ (920 M€) au budget de la République turque de Chypre du Nord et finance ses infrastructures.
Le président de la partie sud de l'île, Nicos Anastasiades, a salué la victoire de Mustafa Akinci, qualifiant cette élection de "prometteur pour le développement de notre patrie commune" et espérant une réunion avec lui pour des pourparlers de paix. Dans sa campagne électorale, Mustafa Akinci n'a pas caché sa volonté de réunification de Chypre.
Au niveau mondial, seule aujourd'hui la Turquie reconnaît la République turque de Chypre du nord (265 000 habitants) et ce depuis novembre 1983 et sa déclaration d'indépendance. Ankara ne reconnaît pas à contrario la République de Chypre (partie sud).
L'île méditerranéenne est divisée en deux depuis juillet 1974, et l'invasion de sa partie Nord par la Turquie après une tentative de la rattacher à la Grèce par des officiers de la garde nationale chypriote. L'ONU comme le Conseil de l'Europe reconnaissent ce pays seulement comme la partie nord de la République de Chypre - membre de l'Union européenne et qui a comme monnaie l'euro (la partie nord utilise la livre turque) - territoire occupé par la Turquie.
Proposé par l'ONU, un plan de réunification des deux parties se discute depuis 2004.
Âgé de soixante-sept ans, ancien maire de Nicosie (1976 à 1990) et député du Parlement de la partie Nord de Chypre (1193 à 2009), Mustafa Akinci devient le quatrième président de la RTCN en obtenant 60,3% des voix au second tour face au président sortant.
En poste pour un mandat de cinq ans, ses premières déclarations visent à revendiquer son indépendance vis-à-vis d'Ankara, ce qui n'est pas du tout du goût de Recep Tayyip Erdogan. Le président turc a tout de suite rappelé à l'ordre Mustafa Akinci d'un subtil mais clair : "Monsieur le président ne réalise pas bien ce qu'il dit." La Turquie contribuerait chaque année à hauteur de 1 mrd$ (920 M€) au budget de la République turque de Chypre du Nord et finance ses infrastructures.
Le président de la partie sud de l'île, Nicos Anastasiades, a salué la victoire de Mustafa Akinci, qualifiant cette élection de "prometteur pour le développement de notre patrie commune" et espérant une réunion avec lui pour des pourparlers de paix. Dans sa campagne électorale, Mustafa Akinci n'a pas caché sa volonté de réunification de Chypre.
Au niveau mondial, seule aujourd'hui la Turquie reconnaît la République turque de Chypre du nord (265 000 habitants) et ce depuis novembre 1983 et sa déclaration d'indépendance. Ankara ne reconnaît pas à contrario la République de Chypre (partie sud).
L'île méditerranéenne est divisée en deux depuis juillet 1974, et l'invasion de sa partie Nord par la Turquie après une tentative de la rattacher à la Grèce par des officiers de la garde nationale chypriote. L'ONU comme le Conseil de l'Europe reconnaissent ce pays seulement comme la partie nord de la République de Chypre - membre de l'Union européenne et qui a comme monnaie l'euro (la partie nord utilise la livre turque) - territoire occupé par la Turquie.
Proposé par l'ONU, un plan de réunification des deux parties se discute depuis 2004.