
Quelques mois après la nomination de l'Espagnole Belen Frau à la tête de la filiale italienne, des mesures salariales poussent les syndicats italiens à appeler à la grève. (Photo : Ikea)
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ITALIE. Trois syndicats italiens, la Confédération générale italienne du travail (CGIL), la Confédération italienne des syndicats de travailleurs (CISL) et l'Union italienne du travail (UIL), appellent vendredi 10 juillet 2015 les 6 000 employés d'Ikea italie (28,7 mrds de chiffre d'affaires global dont 1,5 mrds € dans la péninsule) à la grève samedi 11 juillet. Il s'agit du premier mouvement de grève auquel doit faire face le fabriquant suédois en vingt-six ans.
Cette annonce intervient en réaction à la décision " unilatérale" de la direction d'Ikea Italie de revoir le "contrat collectif complémentaire" de l'entreprise. Celui-ci organise la protection sociale complémentaire du salarié, à savoir la retraite complémentaire, la couverture en cas de maladie, d’incapacité de travail, de décès, ainsi que l'épargne salariale.
Ikea Italie a en effet décidé de réviser la politique de primes et les conditions de rémunération prévues pour le travail dominical et les jours fériés, en introduisant des primes au mérite. Une modulation des primes pour le travail dominical, à partir de 30%, contre une prime fixe de 70% aujourd'hui, est prévue.
Selon les syndicats, le nouveau régime se traduira par une perte sèche de 20% à 30% de rémunération pour les salariés à temps partiel, qui représentent 75% des effectifs du groupe en Italie. Déjà, le 6 juin, les syndicats avaient lancé un mouvement de grève partiel, qui avait touché plusieurs magasins, en guise d' avertissement. Malgré ces appels à la mobilisation, la multinationale prévoit de maintenir ses vingt-et-un magasins italien ouverts samedi.
Cette annonce intervient en réaction à la décision " unilatérale" de la direction d'Ikea Italie de revoir le "contrat collectif complémentaire" de l'entreprise. Celui-ci organise la protection sociale complémentaire du salarié, à savoir la retraite complémentaire, la couverture en cas de maladie, d’incapacité de travail, de décès, ainsi que l'épargne salariale.
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