Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
Le champ gazier chypriote Aphrodite obtient des financements pour son premier forage
-
Le Crédit Agricole devient majoritaire dans le capital de sa filiale égyptienne
EGYPTE. Les manifestations se poursuivent en Egypte bravant le couvre-feu et alors qu'une journée de grève générale est proclamée pour mardi 1er février 2011 où un million de personnes sont attendues dans les rues du Caire.
Hosni Moubarak a choisi de confier à son nouveau premier ministre Ahmad CHafik le soin de discuter avec l'opposition. La Coalition nationale pour le changement, née du regroupement de plusieurs formations appelant au départ du l'actuel régime, a choisi Mohammed El Baradei pour mener ces négociations.
Elles sont mal parties, sachant que l'ancien directeur de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA) a déjà demandé au président égyptien de renoncer au pouvoir pour laisser la place à un gouvernement d'unité nationale dont il se verrait bien prendre la tête.
Dans une allocution télévisée dimanche 30 janvier 2011 au soir, Hosni Moubarak aux abois a accepté de "nouvelles mesures, durables, pour plus de réformes politiques, constitutionnelles et législatives par le dialogue avec toutes les parties." Parallèlement, Hosni Moubarak demande au gouvernement de "rétablir la confiance" et de "lutter de manière décisive contre toutes les formes de corruption."
Les manifestants continuent de réclamer le départ du président égyptien. La police qui avait céder la place à une armée plus pacifiste avec la foule, a fait son retour lundi 31 janvier 2011 au matin dans les rues du Caire laissant craindre un durcissement de la répression.