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Mouammar Kadhafi veut bien partir du pouvoir mais rester en Libye (photo DR)
LIBYE. La situation semble s'éclaircir, mercredi 25 mai 2011, en Libye en faveur des opposants au gouvernement Kadhafi. Suite au plus grand bombardement à Tripoli contre les forces de Mouammar Kadhafi par l'OTAN, des rumeurs laissent entendre que le chef du gouvernement libyen serait prêt au départ. Il émettrait comme condition de pouvoir rester en Libye pour revenir à la vie de bédouin de ses parents.
Autres bonnes nouvelles pour le Conseil National de Transition (CNT), l'administration Obama lui a proposé l'ouverture d'un bureau à Washington et la France annonce l'arrivée prochaine d'un représentant permanent de l'opposition libyenne à Paris.
Conformément à la résolution 1973, l'OTAN a mené la plus grande offensive militaire, le mardi 24 mai 2011, depuis le début des opérations le 19 mars. Une vingtaine de frappes aériennes a causé la mort de trois personnes, faisait 150 blessés et pourrait induire le changement qui mettra fin au conflit.
Conformément à la résolution 1973, l'OTAN a mené la plus grande offensive militaire, le mardi 24 mai 2011, depuis le début des opérations le 19 mars. Une vingtaine de frappes aériennes a causé la mort de trois personnes, faisait 150 blessés et pourrait induire le changement qui mettra fin au conflit.
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Le conseiller adjoint à la Sécurité nationale de Barack Obama, Ben Rhodes, renforce un peu plus la position des rebelles libyens et a annoncé, mardi 24 mai 2011, que les attaques contre Mouammar Kadhafi ne cesseront pas. Ce même jour, le sous-secrétaire d'État pour le Proche-Orient, Jeffrey Feltman, a indiqué qu'une invitation avait été transmise aux rebelles libyens pour l'ouverture d'un bureau à Washington, signe selon lui, d'un important jalon entre les États-Unis et le Conseil national de transition.
Des proches du colonel Kadhafi affirme que celui-ci, traumatisé par la mort de son plus jeune fils et de trois de ses petits-enfants dans un bombardement de l'OTAN le 1er mai 2011, serait prêt à céder le pouvoir. Ibrahim Moussa, porte-parole officiel du pouvoir libyen avait déjà envisagé cette possibilité : « Nous voulons qu’il y ait plus de démocratie, plus de liberté d’expression… Mais tout cela doit se faire en douceur. Si on brusque les choses, ce sera le chaos. »