Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
LIBYE. Pressé de toutes parts Mouammar Kadhafi pourrait s'engager dans des réformes politiques.
Le porte-parole du gouvernement, Moussa Ibrahim, a évoqué dans la nuit du 4 au 5 avril 2011 des élections, un référendum mais a rejetté tout départ du colonel arguant que "le leader est la soupape de sécurité pour le pays et pour l'unité de la population et des tribus. Nous pensons qu'il est très important pour toute transition vers un modèle démocratique et transparent."
Cette annonce intervient alors que la veille le New-York Times parlait d'une possible reprise du pouvoir par les deux fils de Mouammar Kadhafi, Seif al-Islam et Saadi, plus aptes à engager le pays dans des réformes constitutionnelles.
Une solution non confirmée du côté du pouvoir libyen, et une éventualité balayée par le Conseil national de transition (CNT). L'opposition continue de réclamer le départ de Mouammar Kadhafi et de sa famille du pouvoir avant toute négociation. Une ligne politique décidée dès la création du CNT à Benghazi au début de la révoilte.
Le régime à la recherche de solution pour sa survie
Ceci n'empêche pas les tractations de se poursuivre. Après la Grèce puis la Turquie, Abdelati Laabidi, vice-ministre libyen des Affaires étrangères, poursuit mardi 5 avril 2011 sa tournée à Malte à la recherche de solutions acceptables par ces pays pour sauver son régime.
Même si son armée est loin d'être vaincue malgré les bombardements de la coalition et le fait que la ville de Brega change régulièrement de mains (avec l'enjeu capital du contrôle du pétrole), la marge de manœuvre du numéro libyen devient de plus en plus étroite. Les défections de figures thuriféraires du régime comme Moussa Koussa, ministre des Affaires étrangères ou Ali Triki, doyen des diplomates, fragilisent Mouammar Kadhafi.
Les diplomaties restent cependant encore très prudentes. Après la France, le Qatar, l'Italie (ancienne puissance coloniale) est devenu (seulement !) le troisième pays à reconnaître le CNT comme "seul interlocuteur légitime."