
Mouammar Kadhafi était déjà intervenu mardi 22 février 2011 à la télévision publique (photo DR)
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LIBYE. La famille Kadhafi se relaie à la télévision. Après l'intervention menaçante du fils Seïf Al-Islam, puis celles de son père Mouammar Kadhafi, et de son autre fils Saadi dans le Financial Times, la fille du guide de la révolution, Aïcha, est également apparue pour dénoncer les informations émanant de chaînes étrangères.
Quelques heures plus tard, jeudi 24 février 2011 vers 15h heure française, Mouammar Kadhafi livrait un nouveau discours de vingt-cinq minutes au peuple libyen. Grand changement, il s'exprimait à la télévision par téléphone.
Son discours par contre a été calqué sur celui prononcé 48 h avant. Il a réitéré ses accusations envers les "salafistes qui préparent le terrain pour l'arrivée de Ben Laden..Si Al Qaida vient à Zaouiyah, les Etats-Unis viendront sur votre ville" a-t-il menacé.
Selon lui, les manifestants ont été "drogués, ce sont des criminels. Il faut les traduire devant les tribunaux. Ils sont jeunes, fous et débiles... Ils vont mourir d'ici un an d'une crise cardiaque."
Pas question de démission ni de départ pour celui qui répète encore, "mon pouvoir en Libye est simplement moral."
Mouammar Kadhafi a cependant, mais rapidement, évoqué que des concessions sur certaines mesures économiques et sociales étaient possibles en s'appuyant sur la rente pétrolière.