
Moncef Marzouki n'a pas pris de gant à l'Assemblée nationale française (photo Assemblée nationale)
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FRANCE / TUNISIE. Dans un discours prononcé mercredi 18 juillet 2012 à l'Assemblée nationale à l'occasion de sa première visite officielle en France, Moncef Marzouki ne s'est pas privé de rappeler qu'"une fraction de la France officielle a soutenu, directement ou indirectement, la dictature qui (nous) a opprimés." Avant de tempérer d'un "mais la partie essentielle de la France, celle des partis et des syndicats, des organisations de la société civile, la France des médias, des intellectuels et des simples citoyens, la France qui m'a donné asile, ne nous a jamais fait défaut et nous a soutenus autant qu'elle le pouvait."
En le recevant la veille, François Hollande insistait sur la nécessité de "rouvrir d'une autre manière que par le passé le dialogue entre Europe et Méditerranée." Et le président français de poursuivre en indiquant que d'autres "formules" n'avaient "pas produit le résultat escompté" visant l'Union pour la Méditerranée (UpM). François Hollande envisage plutôt de privilégier le 5+5 (Maroc, Algérie, Tunisie, Mauritanie, Libye, Portugal, Espagne, France, Italie et Malte) dont une prochaine réunion se déroulera en octobre à Malte.Ce qui conviendrait à Moncef Marzouki très critique également envers l'UpM.
"La question qu'on me pose souvent : est-ce que la Tunisie est tombée dans l'escarcelle de l'islamisme ? La réponse est non, la Tunisie est tombée dans l'escarcelle de la démocratie" a poursuivi le président tunisien face aux députés français.
Selon les services de l'Assemblée nationale, Moncef Marzouki devient la dix-septième personnalité étrangère à s'exprimer au perchoir depuis 1993.
Le président tunisien se rendra jeudi 19 juillet 2012 à Marseille où il rencontrera successivement Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille (qui lui remettra la médaille de la ville), Michel Vauzelle, président du Conseil régional Provence Alpes Côte d'Azur, puis les Tunisiens basés en Provence dans l'hémicycle de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole (MPM). Son séjour phocéen s'achèvera par une visite du site d'Eurocopter.
En le recevant la veille, François Hollande insistait sur la nécessité de "rouvrir d'une autre manière que par le passé le dialogue entre Europe et Méditerranée." Et le président français de poursuivre en indiquant que d'autres "formules" n'avaient "pas produit le résultat escompté" visant l'Union pour la Méditerranée (UpM). François Hollande envisage plutôt de privilégier le 5+5 (Maroc, Algérie, Tunisie, Mauritanie, Libye, Portugal, Espagne, France, Italie et Malte) dont une prochaine réunion se déroulera en octobre à Malte.Ce qui conviendrait à Moncef Marzouki très critique également envers l'UpM.
"La question qu'on me pose souvent : est-ce que la Tunisie est tombée dans l'escarcelle de l'islamisme ? La réponse est non, la Tunisie est tombée dans l'escarcelle de la démocratie" a poursuivi le président tunisien face aux députés français.
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Le président tunisien se rendra jeudi 19 juillet 2012 à Marseille où il rencontrera successivement Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille (qui lui remettra la médaille de la ville), Michel Vauzelle, président du Conseil régional Provence Alpes Côte d'Azur, puis les Tunisiens basés en Provence dans l'hémicycle de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole (MPM). Son séjour phocéen s'achèvera par une visite du site d'Eurocopter.