
Après la victoire de son parti aux législatives, Aziz Akhannouch doit désormais négocier pour construire sa coalition (photo : RNI)
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MAROC. Suite logique et constitutionnelle de la victoire aux législatives marocaines du Rassemblement national des indépendants (RNI), le roi Mohammed VI a désigné, vendredi 10 septembre 2021, le chef de ce parti, Aziz Akhannouch, pour former le futur gouvernement.
Le RNI a emporté 102 des 395 sièges, infligeant, mercredi 8 septembre 2021, une très sévère défaite au Parti de la justice et du développement (PJD- islamiste modéré), qui dominait la vie politique marocaine depuis une décennie et ne compte plus que treize sièges. Proche du Palais, le parti libéral présidé par Aziz Akhannouch depuis octobre 2016 est rompu à l'exercice du pouvoir. Créé en 1978 par Ahmed Osman, beau-frère de Hassan II, le parti à la colombe a participé à toutes les coalitions gouvernementales depuis vingt-trois ans (sauf durant une courte période entre 2012 et 2013). Agé de soixante ans et milliardaire, le patron de la holding Akwa (60 entreprises dans divers domaines dont les hydrocarbures et la presse) était même ministre de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts dans le gouvernement précédent, et ce depuis 2007.
Le RNI a emporté 102 des 395 sièges, infligeant, mercredi 8 septembre 2021, une très sévère défaite au Parti de la justice et du développement (PJD- islamiste modéré), qui dominait la vie politique marocaine depuis une décennie et ne compte plus que treize sièges. Proche du Palais, le parti libéral présidé par Aziz Akhannouch depuis octobre 2016 est rompu à l'exercice du pouvoir. Créé en 1978 par Ahmed Osman, beau-frère de Hassan II, le parti à la colombe a participé à toutes les coalitions gouvernementales depuis vingt-trois ans (sauf durant une courte période entre 2012 et 2013). Agé de soixante ans et milliardaire, le patron de la holding Akwa (60 entreprises dans divers domaines dont les hydrocarbures et la presse) était même ministre de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts dans le gouvernement précédent, et ce depuis 2007.
La recherche d'une coalition
Le RNI devra cependant trouver des alliés, sans doute auprès du Parti Authenticité et Modernité (PAM), également libéral, et arrivé second du scrutin avec 86 sièges. Voire du parti de l'Istiqlal (centre-droit), troisième (81 sièges), ce qui offrirait 270 députés, donc un majorité supérieure aux deux-tiers à la Chambre des représentants. D'autres combinaisons demeurent cependant possibles, en remplaçant le PAM par l'Union socialiste des forces populaires (USFP - 35 sièges), ce qui lui laisserait une majorité confortable. D'autant plus si d'autres partis aux résultats plus modestes viennent y ajouter leurs députés.
Alors que les négociations débutent, le nouveau chef de l'exécutif a indiqué vouloir former une majorité "cohérente, homogène et porteuse de programmes convergents." Durant la campagne électorale, le RNI a mis en avant cinq engagements qui devraient servir de feuille de route durant son mandat : création d'un minimum vieillesse (1 000 dirhams - 94 € - par mois), généralisation de la sécurité sociale à tous les salariés, extension du régime d'assurance maladie obligatoire (AMO) à tous les Marocains (l'Etat prendra en charge la cotisation pour les plus démunis), lancement d'un plan handicap, allocations familiales pour chaque enfant (prime de naissance de 2 000 dirhams et 300 dirhams mensuel pour chaque enfant).
Alors que les négociations débutent, le nouveau chef de l'exécutif a indiqué vouloir former une majorité "cohérente, homogène et porteuse de programmes convergents." Durant la campagne électorale, le RNI a mis en avant cinq engagements qui devraient servir de feuille de route durant son mandat : création d'un minimum vieillesse (1 000 dirhams - 94 € - par mois), généralisation de la sécurité sociale à tous les salariés, extension du régime d'assurance maladie obligatoire (AMO) à tous les Marocains (l'Etat prendra en charge la cotisation pour les plus démunis), lancement d'un plan handicap, allocations familiales pour chaque enfant (prime de naissance de 2 000 dirhams et 300 dirhams mensuel pour chaque enfant).