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Le choix de Mohammad Safadi n'avait pas été apprécié par la rue libanaise (photo : Twitter)
LIBAN. La rue libanaise avait mal réagi à la future nomination de Mohammad Safadi comme premier ministre, jeudi 16 novembre 2019 au soir. L'ancien ministre de Finances a décidé de renoncer, samedi 16 novembre 2019, à occuper ce poste accentuant encore plus la crise politique dans le pays du Cèdre.
Les manifestants s'étaient élevés contre le choix de ce milliardaire, ancien ministre des Finances, alors qu'ils réclament depuis un mois le changement d'une classe politique qualifiée de corrompue et incompétente. Ils appellent à l'arrivée d'un gouvernement composé exclusivement de technocrates indépendants pour sortir le Liban des ses problèmes économiques et sociaux récurrents.
Mohammad Safadi n'a pas voulu monter au créneau, jugeant difficile de "former un gouvernement harmonieux" dans les circonstances actuelles. Le choix des différentes formations politiques s'était porté sur son nom, le premier ministre revient toujours à un sunnite, après des négociations ratées avec le sortant et démissionnaire, depuis le 29 octobre 2019, Saad Hariri.
Le Courant patriotique libre (CPL), parti du président de la République, Michel Aoun, a reproché à Saad Hariri de tout faire pour pouvoir être reconduit au poste de premier ministre d'un gouvernement de technocrates. Mohammad Safadi a d'ailleurs reconnu, dans un communiqué, que Saad Hariri n'avait pas tenu "les promesses sur la base desquelles (j'ai) accepté d'être nommé premier ministre du prochain gouvernement (...) Il ne me restait pas d'autre choix que d'annoncer mon retrait."
Suite à ce nouveau revers, l'agence de notation Standard & Poor's a abaissé la note de crédit du Liban de B-/B à CCC/C. La dette libanaise (86 mrds$ soit 148% du PIB) se trouve désormais au rang des fonds spéculatifs à risques importants de défaut de paiement.
Les manifestants s'étaient élevés contre le choix de ce milliardaire, ancien ministre des Finances, alors qu'ils réclament depuis un mois le changement d'une classe politique qualifiée de corrompue et incompétente. Ils appellent à l'arrivée d'un gouvernement composé exclusivement de technocrates indépendants pour sortir le Liban des ses problèmes économiques et sociaux récurrents.
Mohammad Safadi n'a pas voulu monter au créneau, jugeant difficile de "former un gouvernement harmonieux" dans les circonstances actuelles. Le choix des différentes formations politiques s'était porté sur son nom, le premier ministre revient toujours à un sunnite, après des négociations ratées avec le sortant et démissionnaire, depuis le 29 octobre 2019, Saad Hariri.
Le Courant patriotique libre (CPL), parti du président de la République, Michel Aoun, a reproché à Saad Hariri de tout faire pour pouvoir être reconduit au poste de premier ministre d'un gouvernement de technocrates. Mohammad Safadi a d'ailleurs reconnu, dans un communiqué, que Saad Hariri n'avait pas tenu "les promesses sur la base desquelles (j'ai) accepté d'être nommé premier ministre du prochain gouvernement (...) Il ne me restait pas d'autre choix que d'annoncer mon retrait."
Suite à ce nouveau revers, l'agence de notation Standard & Poor's a abaissé la note de crédit du Liban de B-/B à CCC/C. La dette libanaise (86 mrds$ soit 148% du PIB) se trouve désormais au rang des fonds spéculatifs à risques importants de défaut de paiement.