
Christine Lagarde entend rester à son poste de directrice générale du FMI (photo F.Dubessy)
Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
FRANCE. Mise en examen à Paris mercredi 27 août 2014 par les magistrats de la Cour de justice de la République (CJR) après avoir été interrogée la veille, Christine Lagarde est repartie dès l'après-midi à Washington.
La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) a seulement été accusée de "négligences" dans l'enquête sur l'arbitrage rendu dans l'affaire entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais en juillet 2008. Un délit cependant passible d'un an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende.
Christine Lagarde a annoncé qu'elle n'entendait pas démissionner de sa fonction et va engager un recours contre cette décision jugée "totalement infondée."
La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) a seulement été accusée de "négligences" dans l'enquête sur l'arbitrage rendu dans l'affaire entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais en juillet 2008. Un délit cependant passible d'un an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende.
Christine Lagarde a annoncé qu'elle n'entendait pas démissionner de sa fonction et va engager un recours contre cette décision jugée "totalement infondée."
A l'issue d'un arbitrage, Bernard Tapie avait obtenu 403 M€ (243 M€ de dommages, 115 M€ d'intérêts et 45 M€ à titre de préjudice moral) pour clore le litige l'opposant au Crédit Lyonnais sur la revente de la société Adidas.
La CJR reproche à celle, qui était alors ministre française de l’Économie, de ne pas avoir introduit de recours contre cet arbitrage après cette décision.
La célèbre marque de sport avait été revendue en février 1993 à la Société de Banque Occidentale (SdBO, filiale du Crédit Lyonnais) par l'homme d'affaires qui la détenait depuis juillet 1990. En avril 1992, François Mitterrand, alors président de la République avait accepté la proposition de son nouveau premier ministre Pierre Bérégovoy de nommer Bernard Tapie ministre de la Ville, à condition que ce dernier évite tout conflit d'intérêts et donc cède ses sociétés.
Adidas, d'abord acquis par la banque, avait ensuite été revendu à un groupe d'investisseurs mené par Robert Louis-Dreyfus avec une grosse plus-value grâce à un montage spécifique. Plus-value qui allait provoquer le conflit judiciaire débouchant sur l'arbitrage contesté.
La CJR reproche à celle, qui était alors ministre française de l’Économie, de ne pas avoir introduit de recours contre cet arbitrage après cette décision.
La célèbre marque de sport avait été revendue en février 1993 à la Société de Banque Occidentale (SdBO, filiale du Crédit Lyonnais) par l'homme d'affaires qui la détenait depuis juillet 1990. En avril 1992, François Mitterrand, alors président de la République avait accepté la proposition de son nouveau premier ministre Pierre Bérégovoy de nommer Bernard Tapie ministre de la Ville, à condition que ce dernier évite tout conflit d'intérêts et donc cède ses sociétés.
Adidas, d'abord acquis par la banque, avait ensuite été revendu à un groupe d'investisseurs mené par Robert Louis-Dreyfus avec une grosse plus-value grâce à un montage spécifique. Plus-value qui allait provoquer le conflit judiciaire débouchant sur l'arbitrage contesté.