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Carlos Ghosn est placé en garde à vue pour la troisième fois (photo : Renault)
FRANCE / JAPON. Carlos Ghosn a bien cru pouvoir revenir fêter Noël en France. Il n'en sera sans doute rien. Le Pdg de Renault a été à nouveau mis en garde à vue, vendredi 21 décembre 2018, par le parquet de Tokyo pour abus de confiance aggravé. Il s'agit de son troisième mandat d'arrêt depuis celui du 19 novembre 2018 qui l'avait cueilli à sa descente d'avion sur le tarmac de la capitale japonaise.
La veille pourtant, une libération sous caution était envisagée après que le tribunal de Tokyo ait rejeté, jeudi 20 décembre 2018, une requête du parquet pour prolonger, au moins de 48 heures supplémentaires, sa garde à vue dans les précédentes affaires de minorations des revenus (2010 à 2014 puis 2015 à mars 2018) gagnés au Japon. La même institution rejetait, le même jour, l'appel de sa décision formulé par les procureurs.
Cette nouvelle accusation permet d'engager une garde à vue de dix jours et donc de poursuivre la détention de Carlos Ghosn. Elle s'appuie sur des pertes subies en 2007-2008 par la société gérant la fortune de l'homme d'affaires franco-libanais pour un montant de 1,85 milliards de yens (14,5 M€) sur les dérivés de devises durant la crise des surprimes. Elles auraient été imputées sur les comptes de Nissan.
La veille pourtant, une libération sous caution était envisagée après que le tribunal de Tokyo ait rejeté, jeudi 20 décembre 2018, une requête du parquet pour prolonger, au moins de 48 heures supplémentaires, sa garde à vue dans les précédentes affaires de minorations des revenus (2010 à 2014 puis 2015 à mars 2018) gagnés au Japon. La même institution rejetait, le même jour, l'appel de sa décision formulé par les procureurs.
Cette nouvelle accusation permet d'engager une garde à vue de dix jours et donc de poursuivre la détention de Carlos Ghosn. Elle s'appuie sur des pertes subies en 2007-2008 par la société gérant la fortune de l'homme d'affaires franco-libanais pour un montant de 1,85 milliards de yens (14,5 M€) sur les dérivés de devises durant la crise des surprimes. Elles auraient été imputées sur les comptes de Nissan.