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MEDITERRANEE. L'Italie a en partie remporté son bras de fer avec l'UE. Vendredi 29 juin, à 4h30 du matin, après une nuit de négociations houleuses, les 28 dirigeants européens ont finalement trouvé un accord sur la gestion des flux migratoires. L'Italie bloquait tous les autres dossiers européens (défense, commerce...) dans l'attente d'une déclaration commune sur la question des migrants.
Le texte prévoit la création de centres d’accueil dans les pays européens volontaires. Théoriquement, les bateaux surchargés de migrants ne devraient donc plus errer à la recherche d'un port. Dans ces plates-formes de débarquement, un tri rapide serait effectué pour séparer les réfugiés répartis ensuite dans les pays européens volontaires, des migrants économiques qui expulsables. Une mécanique très fragile, car pour l'instant aucun pays européen ne s'est porté volontaire pour abriter un centre de tri.
Tout en restant très évasif, l'accord évoque la mise en place de « plates-formes de désembarquement » dans les pays de la rive sud de la Méditerranée. Mais les principaux concernés n'ont pas été consultés. Déjà, le Maroc, la Tunisie et l'Albanie rejettent cette idée.
L'UE va augmenter ses aides aux pays de transit (Turquie, Libye...) qui acceptent de stopper sur leurs sols les migrants.
Le texte demande également aux États membres de bloquer les migrants entrés sur leurs territoires pour éviter des déplacements intra-européens qui, dans certains pays, ont débouché sur le rétablissement des frontières.
Le nombre de migrants tentant de franchir la Méditerranée a baissé de moitié au premier trimestre 2018 par rapport au premier trimestre 2017.
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