
Michelin ne remplacera les départs à la retraite de son établissement de Clermont-Ferrand (photo : F.Dubessy)
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MONDE. Après avoir dévoilé en mars 2017 sa nouvelle organisation pour renforcer sa croissance, Michelin en précise, jeudi 22 juin 2017, les détails. Le spécialiste mondial du pneu (20,9 mrds€ de chiffre d'affaires en 2016) va créer dix nouvelles régions (Afrique- Inde- Moyen-Orient, Amérique du Sud, Amérique centrale, Amérique du Nord, Asie de l'Est et Australie, Chine, Europe centrale, Europe du Nord, Europe du Sud, Europe orientale). Elles s'occuperont du développement des ventes et de la gestion de la relation clients et seront responsables de leurs résultats. Ces régions disposeront donc de plus d'autonomie, ce qui allègera les fonctions centrales.
Cette réorganisation va donc avoir des impacts directs sur l'emploi essentiellement en France et aux États-Unis. Outre-Atlantique, 450 postes seront supprimés dans les fonctions centrales entre 2018 et 2021.
Dans un communiqué, Michelin précise que dans l'hexagone "cette transformation coïncide avec un phénomène majeur : un changement générationnel important...D'ici 2021, 5 000 salariés quitteront le groupe en France, majoritairement par départ en retraite, dont environ 2 000 sur l'établissement de Clermont-Ferrand". Dans le même temps, le groupe auvergnat ne va recruter que 3 500 collaborateurs dont 1 000 à son siège. Le delta laisse donc apparaître quelque 1 500 suppressions de postes. Aucun départ ne sera contraint et 970 départs en retraite prévus d'ici 2021 dans l'établissement de Clermont-Ferrand ne seront pas remplacés.
Michelin envisage cependant d'implanter à Clermont-Ferrand et en France des activités nouvelles créatrices d'emplois dont 250 à très haute qualification en lien avec les matériaux de haute technologie ou le digital.
Au 1er janvier 2018, "chaque salarié du groupe se verrait proposer une mission au sein de la nouvelle organisation. Ce projet n'aurait aucun impact direct sur les implantations industrielles de Michelin dans le monde", précise le communiqué.
Michelin compte économiser 1,2 mrd€ entre 2017 et 2020.
Lire aussi : Michelin enregistre ses plus fortes hausses dans la région Afrique-Inde-Moyen-Orient
Cette réorganisation va donc avoir des impacts directs sur l'emploi essentiellement en France et aux États-Unis. Outre-Atlantique, 450 postes seront supprimés dans les fonctions centrales entre 2018 et 2021.
Dans un communiqué, Michelin précise que dans l'hexagone "cette transformation coïncide avec un phénomène majeur : un changement générationnel important...D'ici 2021, 5 000 salariés quitteront le groupe en France, majoritairement par départ en retraite, dont environ 2 000 sur l'établissement de Clermont-Ferrand". Dans le même temps, le groupe auvergnat ne va recruter que 3 500 collaborateurs dont 1 000 à son siège. Le delta laisse donc apparaître quelque 1 500 suppressions de postes. Aucun départ ne sera contraint et 970 départs en retraite prévus d'ici 2021 dans l'établissement de Clermont-Ferrand ne seront pas remplacés.
Michelin envisage cependant d'implanter à Clermont-Ferrand et en France des activités nouvelles créatrices d'emplois dont 250 à très haute qualification en lien avec les matériaux de haute technologie ou le digital.
Au 1er janvier 2018, "chaque salarié du groupe se verrait proposer une mission au sein de la nouvelle organisation. Ce projet n'aurait aucun impact direct sur les implantations industrielles de Michelin dans le monde", précise le communiqué.
Michelin compte économiser 1,2 mrd€ entre 2017 et 2020.
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