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FRANCE. Le départ de Michel Combes de la direction d'Alcatel-Lucent crée la polémique. Le directeur général partant, qui se prépare à rejoindre Numericable-SFR mardi 1er septembre 2015, pourrait toucher, de la part de son ancienne entreprise, un chèque de 13,7 M€ d'ici à 2018 (selon le cours actuel des actions) comprenant un cumul de stocks options, retraite-chapeau et promesse de non-concurrence révèle le Journal du Dimanche.
Le Medef a demandé officiellement l'avis du Haut Comité de gouvernement d'entreprise sur ces conditions de départ. Le syndicat patronal, par la voix de son vice-président Thibault Lanxade interrogé sur RTL lundi 31 août 2015, les trouve "choquantes... d'autant plus que les résultats n'étaient pas au rendez-vous."
Pour François Asselin, président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), répondant à LCI le même jour, "cela doit nous poser une question à nous tous: quel est notre rapport à l'argent, personnellement, mais aussi collectivement. Parce que tout cela s'est fait en totale transparence, on ne peut pas le nier: un conseil d'administration a décidé d'une telle rémunération, cet argent lui est dû contractuellement."
Suite aux réactions, Michel Combes se dit "fier du travail accompli." Dans un entretien accordé aux Échos, il précise que "comme le cours de bourse de l'entreprise s'est apprécié (la valeur de l'action a été multipliée de quatre à cinq), on atteint un montant significatif, je le reconnais... Mais cela signifie que j'ai réussi à créer de la valeur et que l'entreprise est sauvée, alors que je l'ai rejoint en quasi-faillite et que les candidats pour la diriger n'étaient pas nombreux."
Le Medef a demandé officiellement l'avis du Haut Comité de gouvernement d'entreprise sur ces conditions de départ. Le syndicat patronal, par la voix de son vice-président Thibault Lanxade interrogé sur RTL lundi 31 août 2015, les trouve "choquantes... d'autant plus que les résultats n'étaient pas au rendez-vous."
Pour François Asselin, président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), répondant à LCI le même jour, "cela doit nous poser une question à nous tous: quel est notre rapport à l'argent, personnellement, mais aussi collectivement. Parce que tout cela s'est fait en totale transparence, on ne peut pas le nier: un conseil d'administration a décidé d'une telle rémunération, cet argent lui est dû contractuellement."
Suite aux réactions, Michel Combes se dit "fier du travail accompli." Dans un entretien accordé aux Échos, il précise que "comme le cours de bourse de l'entreprise s'est apprécié (la valeur de l'action a été multipliée de quatre à cinq), on atteint un montant significatif, je le reconnais... Mais cela signifie que j'ai réussi à créer de la valeur et que l'entreprise est sauvée, alors que je l'ai rejoint en quasi-faillite et que les candidats pour la diriger n'étaient pas nombreux."