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LIBAN. Sans président depuis 2014 et la fin du mandat de Michel Sleiman, le Liban vient d'en trouver un en la personne de Michel Aoun, président du Courant patriotique libre.
L'ancien général vient en effet d'obtenir le soutien officiel de son principal adversaire politique, Saad Hariri, président du Courant du Futur. Ceci assure à Michel Aoun (81ou 83 ans selon les sources) d'emporter la majorité absolue des votes des 128 députés du Parlement lundi 31 octobre 2016. Et donc d'accéder à la présidence de la République libanaise.
Dans ce pays miné par les rivalités inter-confessionnelles et même intra-confessionnelles, ainsi que par les positions pro ou anti Bachar al-Assad de la Syrie voisine, le ralliement de l'ancien Premier ministre sunnite Saad Hariri sur le nom du candidat chrétien Michel Aoun change la donne. Les deux hommes entendent "préserver le système politique, renforcer l'Etat, relancer l'économie, prendre leurs distances avec la crise syrienne pour protéger le pays" comme l'indiquait Saad Hariri lors d'une conférence de presse jeudi 20 octobre 2016.
Le pacte national signé en 1943 prévoit un président chrétien maronite, un premier ministre musulman sunnite et un président du Parlement chiite.
Lire aussi :Triste anniversaire pour le Liban
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