Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
FRANCE / ALGÉRIE / ESPAGNE. Les différentes déclarations de Bruno Le Maire sur l'avenir de Renault font écho jusqu'en Algérie. Lundi 25 mai 2020 sur Bfm TV, le ministre français de l'Economie et des Finances affirmait, "bien sûr que nous serons attentifs à chaque emploi, mais nous voulons laisser la possibilité à Renault d'adapter son outil de production." Quelques jours avant, il parlait de contreparties nécessaires aux 5 M€ que l'Etat français (qui est son principal actionnaire avec 15% du capital) va consentir au constructeur français sous forme de prêt garanti et se prononçait fermement contre la fermeture du site de Flins. Ces propos interviennent alors que Bruno Le Maire plaide pour une relocalisation de l'industrie automobile française et que des menaces d'arrêt des activités pèsent sur quatre sites de la marque au losange : Flins (montage de la Zoé électrique et de la Nissan Micra), Dieppe (assemblage de l'Alpine), Caudan et Choisy-le-Roi (recyclage mécanique).
Le syndicat CGT s'attend à une annonce, jeudi 28 mai 2020 au soir au cours d'un CCSE, de suppressions d'emplois et de fermetures d'usines. Depuis lundi 25 mai 2020, ses adhérents bloquent, pour protester, la Fonderie de Bretagne (370 salariés) à Caudan.
Le syndicat CGT s'attend à une annonce, jeudi 28 mai 2020 au soir au cours d'un CCSE, de suppressions d'emplois et de fermetures d'usines. Depuis lundi 25 mai 2020, ses adhérents bloquent, pour protester, la Fonderie de Bretagne (370 salariés) à Caudan.
L'usine d'Oran pourrait cesser ses activités
Il n'en a pas fallu plus pour que la presse algérienne, dont l'Observalgérie, évoque la possibilité de la fermeture de l'usine Renault Algérie Production située à Oued Tlélat, près d'Oran, depuis 2014. Ce site (60 000 véhicules par an) se trouve à l'arrêt pour des problème d'approvisionnement en pièces détachées expliqués par les quotas imposés. Ses 450 salariés viennent d'apprendre que leur chômage partiel continuerait encore pendant au moins trois mois. La rumeur de la fermeture de ce site est persistante depuis septembre 2019. Les concessions Renault ont toutes tiré, provisoirement, leur rideau pour cause de Covid-19.
Le groupe Renault (179 565 salariés dans le monde donc 48 500 en France) dispose d'une quarantaine de sites dans le monde entier et outre l'Algérie, est implanté dans d'autres pays méditerranéens et notamment au Maroc (Tanger et Casablanca) et en Espagne (Valladolid, Séville, Palencia).
Renault se trouve en perte de vitesse avec un chiffre d'affaires en baisse de 3,3% en 2019 par rapport à 2018. Le constructeur automobile avait notamment expliqué ce ralentissement par un recul des ventes en Algérie, en Turquie et en Argentine.
Une situation que les conséquences économiques de la pandémie du coronavirus sont venues aggravées.
Plus d'informations devraient filtrer mardi 26 mai 2020 lors de la présentation du plan d'aide au secteur automobile par le président français Emmanuel Macron. Et notamment sur les contreparties d'engagements sur l'investissement et l'emploi en France.
Le groupe Renault (179 565 salariés dans le monde donc 48 500 en France) dispose d'une quarantaine de sites dans le monde entier et outre l'Algérie, est implanté dans d'autres pays méditerranéens et notamment au Maroc (Tanger et Casablanca) et en Espagne (Valladolid, Séville, Palencia).
Renault se trouve en perte de vitesse avec un chiffre d'affaires en baisse de 3,3% en 2019 par rapport à 2018. Le constructeur automobile avait notamment expliqué ce ralentissement par un recul des ventes en Algérie, en Turquie et en Argentine.
Une situation que les conséquences économiques de la pandémie du coronavirus sont venues aggravées.
Plus d'informations devraient filtrer mardi 26 mai 2020 lors de la présentation du plan d'aide au secteur automobile par le président français Emmanuel Macron. Et notamment sur les contreparties d'engagements sur l'investissement et l'emploi en France.