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LIBAN. Selon une étude publiée par l'établissement financier libanais Bank Audi, « les performances économiques du Liban en 2015 ont été médiocres, marquées par les incertitudes liées à la situation politico-sécuritaire aux niveaux local et régional ». Les analystes estiment que le Liban vient de vivre l'une des plus mauvaises années de la dernière décennie, avec un PIB 2015 qui devrait pas dépasser 1,2% de croissance selon l'agence de notation Fitch Ratings.
Si le Liban à réussi à réduire de 12% son déficit commercial grâce à la chute des prix du pétrole, sa balance des paiements est passé de -1,4 mrds $ fin 2014 à 3,35 mrds $ fin 2015. Le déficit public grimpe de 17,4 % en raison de la crise économique que connaît le pays et donc des baisses de recettes fiscales. Il représente en 2012 7% de PIB national contre 6,1% en 2014.
La dette publique reste à un très haut niveau, 70,3 mrds $, soit 130 % du PIB (133% en 2014). Le taux de chômage a dépassé la barre des 20%.
Le Liban souffre de la corruption de sa classe politique, du blocage des institutions et de la présence sur son sol de plus d'un million de réfugiés, soit 25% de sa population. Selon un rapport de la Banque mondiale publié début 2016, la croissance du PIB réel du Liban a baissé de 2,9 % chaque année entre 2012 et 2014 du fait des conséquences de la guerre en Syrie. « La montée de l'insécurité s'est traduite par le repli des investissements étrangers et nationaux », constate la Banque Mondiale.
Si le Liban à réussi à réduire de 12% son déficit commercial grâce à la chute des prix du pétrole, sa balance des paiements est passé de -1,4 mrds $ fin 2014 à 3,35 mrds $ fin 2015. Le déficit public grimpe de 17,4 % en raison de la crise économique que connaît le pays et donc des baisses de recettes fiscales. Il représente en 2012 7% de PIB national contre 6,1% en 2014.
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