
Le Sea Watch 3 vient de récupérer 47 migrants à son bord et se dirige vers la Sicile (photo : Sea Watch)
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ITALIE. Un tribunal de Palerme réclame que Matteo Salvini, ministre italien de l'Intérieur, soit renvoyé devant la justice concernant l'affaire des 177 migrants du navire Diciotti d'août 2018. En majorité Erythréens et recueillis en Méditerranée par les garde-côtes italiens, ils étaient restés bloqués pendant six jours dans le port de Catane, en Sicile, avant d'être autorisés à débarquer.
Cette menace intervient alors que celui qui est aussi vice-président du Conseil vient, une nouvelle fois, de confirmer sa volonté d'interdire l'accès au migrants. "Notre ligne ne change pas, personne ne débarquera en Italie", insistait-il jeudi 24 janvier 2019. Il s'avoue néanmoins prêt à "envoyer des médicaments, des vivres et tout ce qui est nécessaire, mais les ports italiens resteront fermés" au navire battant pavillon néerlandais Sea-Watch 3 (affrété par l'ONG Allemande éponyme). Ce dernier se trouve en route vers la Sicile avec quarante-sept migrants à bord et à refuser de se détourner sur Malte comme le demandait Rome. Matteo Salvini est soutenu par Luigi Di Maio, l'autre vice-président du Conseil, qui invite le Sea-Watch 3 "à orienter sa proue vers Marseille et à faire débarquer les personnes sur le sol français, au lieu d'attendre inutilement dans les eaux italiennes pendant des jours."
En novembre 2018, le parquet de Catane en charge des enquêtes concernant les membres du gouvernement, avait décidé de classer le dossier Diciotti qui visait à juger Matteo Salvini pour "séquestration de personnes, arrestations illégales et abus de pouvoir".
Il appartient désormais au Sénat de se prononcer et d'autoriser le renvoi devant la justice de Matteo Salvini.
"Je risque de passer entre trois et quinze ans en prison pour avoir bloqué l'entrée en Italie d'immigrants illégaux. J'en reste sans voix", s'étonne le chef de la Ligue sur Twitter. "Je pose la question au peuple italien : Dois-je continuer à être ministre, à exercer mes droits et à remplir mes devoirs, ou bien dois-je demander à tel ou tel tribunal de décider de la politique migratoire ?", poursuit-il.
Cette menace intervient alors que celui qui est aussi vice-président du Conseil vient, une nouvelle fois, de confirmer sa volonté d'interdire l'accès au migrants. "Notre ligne ne change pas, personne ne débarquera en Italie", insistait-il jeudi 24 janvier 2019. Il s'avoue néanmoins prêt à "envoyer des médicaments, des vivres et tout ce qui est nécessaire, mais les ports italiens resteront fermés" au navire battant pavillon néerlandais Sea-Watch 3 (affrété par l'ONG Allemande éponyme). Ce dernier se trouve en route vers la Sicile avec quarante-sept migrants à bord et à refuser de se détourner sur Malte comme le demandait Rome. Matteo Salvini est soutenu par Luigi Di Maio, l'autre vice-président du Conseil, qui invite le Sea-Watch 3 "à orienter sa proue vers Marseille et à faire débarquer les personnes sur le sol français, au lieu d'attendre inutilement dans les eaux italiennes pendant des jours."
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Il appartient désormais au Sénat de se prononcer et d'autoriser le renvoi devant la justice de Matteo Salvini.
"Je risque de passer entre trois et quinze ans en prison pour avoir bloqué l'entrée en Italie d'immigrants illégaux. J'en reste sans voix", s'étonne le chef de la Ligue sur Twitter. "Je pose la question au peuple italien : Dois-je continuer à être ministre, à exercer mes droits et à remplir mes devoirs, ou bien dois-je demander à tel ou tel tribunal de décider de la politique migratoire ?", poursuit-il.