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François Fillon, premier ministre français, a insisté sur la nécessité de trouver des solutions (photo F.Dubessy)
FRANCE / MONDE. "Cette rencontre doit donner des résultats, être une étape cruciale." Comme chaque intervenant de la séance d'ouverture du Forum mondial de l'eau , lundi 12 mars 2012, François Fillon, premier ministre français a insisté sur la nécessité de ne pas se contenter de paroles alors que "2,5 milliards de personnes n'ont pas accès à une eau salubre. Les choses vont trop lentement."
Pendant une semaine, à Marseille, 20 000 participants venus de 170 pays vont pouvoir échanger sur les problématiques liées à l'eau. "Le rendez-vous de Marseille nous fait devoir d'apporter des solutions concrètes et durables" souligne ainsi Jean-Claude Gaudin, maire de la cité phocéenne, qui accueille l'événement et qui s'est prononcé d'ores et déjà sur trois engagements pour sa ville : réduction de la consommation de l'eau, diminution des rejets des eaux usées en mer, prévention des personnes et des biens contre les inondations.
Cette sixième édition d'une rencontre au plus haut niveau qui ne se déroule que tous les trois ans (la précédente avait eu lieu à Istanbul) depuis 1997, réunit bon nombre de personnalités dont le Prince Albert II de Monaco, le prince d'Orange, Abdelilah Benikiran, premier ministre marocain, Mikhaïl Gorbatchev, mais aussi des patrons et des représentants de multinationales.
L'objectif est clair : bénéficier de ce foisonnement de spécialistes, politiques et acteurs économiques, qui apportent de nombreuses contributions pour déboucher sur des idées applicables destinées à résoudre des problèmes aussi différents que l'accès à l'eau, l'assainissement, le gaspillage...
Pendant une semaine, à Marseille, 20 000 participants venus de 170 pays vont pouvoir échanger sur les problématiques liées à l'eau. "Le rendez-vous de Marseille nous fait devoir d'apporter des solutions concrètes et durables" souligne ainsi Jean-Claude Gaudin, maire de la cité phocéenne, qui accueille l'événement et qui s'est prononcé d'ores et déjà sur trois engagements pour sa ville : réduction de la consommation de l'eau, diminution des rejets des eaux usées en mer, prévention des personnes et des biens contre les inondations.
Cette sixième édition d'une rencontre au plus haut niveau qui ne se déroule que tous les trois ans (la précédente avait eu lieu à Istanbul) depuis 1997, réunit bon nombre de personnalités dont le Prince Albert II de Monaco, le prince d'Orange, Abdelilah Benikiran, premier ministre marocain, Mikhaïl Gorbatchev, mais aussi des patrons et des représentants de multinationales.
L'objectif est clair : bénéficier de ce foisonnement de spécialistes, politiques et acteurs économiques, qui apportent de nombreuses contributions pour déboucher sur des idées applicables destinées à résoudre des problèmes aussi différents que l'accès à l'eau, l'assainissement, le gaspillage...
L'absence d'eau, une lèpre des temps modernes
"Au temps des incantations succède le temps des solutions" souligne Loïc Fauchon. Pour le président du Conseil mondial de l'eau, "l'avenir de l'eau se joue et se jouera demain sur le plan politique et social. L'absence d'eau est une lèpre des temps modernes... Le droit à l'eau s'impose, les financements augmentent, la gouvernance donne petit à petit sa place aux citoyens. L'accès à l'eau a progressé. A quoi sert le droit de vote si on n'a pas le droit de vivre et donc le droit à l'eau. "
Pour François Fillon, "l'eau est un enjeu de développement et aussi un enjeu écologique. Nous n'avons pas le droit de séparer ces deux enjeux." Il a d'ailleurs annoncé que la France apporterait 10 M€ dans le projet de désalinisation de l'eau de mer de Gaza.
Le premier ministre français a prôné la création d'une organisation mondiale de l'environnement. "Il n'y a aucune raison qu'il existe une Organisation mondiale du commerce et pas une Organisation mondiale de l'environnement. L'eau ne doit pas être le parent pauvre des relations internationales."
Lire aussi : Le Forum mondial de l'eau veut des engagements
Pour François Fillon, "l'eau est un enjeu de développement et aussi un enjeu écologique. Nous n'avons pas le droit de séparer ces deux enjeux." Il a d'ailleurs annoncé que la France apporterait 10 M€ dans le projet de désalinisation de l'eau de mer de Gaza.
Le premier ministre français a prôné la création d'une organisation mondiale de l'environnement. "Il n'y a aucune raison qu'il existe une Organisation mondiale du commerce et pas une Organisation mondiale de l'environnement. L'eau ne doit pas être le parent pauvre des relations internationales."
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