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De g. à dte : Philippe Tabarot, chargé des Transports au Conseil régional PACA, Joan Amoros, président de l’association Ferrmed et Christine Cabau-Woehrel, présidente du directoire du Grand port maritime de Marseille ont adopté une déclaration commune pour inscrire l’axe Marseille-Gênes au corridor Mer du Nord-Méditerranée (photo : Marie Le Roux)
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MEDITERRANEE. Le Port de Marseille Fos, les régions Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) et Ligurie et l'association Ferrmed (qui regroupe les entreprises européennes pour promouvoir un grand axe ferroviaire de marchandises) demandent à la Commission européenne de raccorder l'axe Marseille-Gênes au corridor Mer du Nord-Méditerranée.
Réunis en colloque à Marseille mardi 12 décembre 2017, tout ces protagonistes veulent peser de tout leur poids à l'occasion de la révision en 2018 des neuf corridors européens de transport (RTE-T) définis en 2013 par la Commission européenne. Et donc, après le raccordement de l'axe Marseille-Genève au corridor ferroviaire Mer du Nord-Méditerranée, ils préconisent de poursuivre avec le tronçon Marseille-Gênes, le barreau manquant. Et ont signé une déclaration en ce sens.
Pour Maxime Tommasini, président de la commission des transports au Conseil régional Paca, " Marseille occupe une position stratégique au carrefour de deux réseaux transeuropéens de transport Mer du Nord-Méditerranée et Méditerranée. Notre ambition porte sur un rééquilibrage des réseaux transeuropéens de transport dans le cadre de la révision des tracés en 2018. Nous faisons face à des enjeux importants : parvenir à désengorger les nœuds ferroviaires marseillais et niçois."
L'élu est suivi par Christine Cabau Woehrel qui voit une solution au Sud au problème de saturation des ports du Nord. La présidente du directoire du Port de Marseille Fos souligne que "les routes alternatives durables sont efficaces pour les marchandises en provenance d’Asie qui remontent vers la Suisse. La ligne maritime Marseille-Tanger qui vient de démarrer constitue une initiative courageuse. Il faudrait que les remorques aussitôt débarquées puissent prolonger leur voyage grâce à un appendice ferroviaire. Il est urgent de nous positionner sur l’amorçage de la mise en place de modes massifiés de type autoroute ferroviaire." Or, aujourd'hui, ces remorques en provenance des trois pays du Maghreb par la mer repartent par la route faute d'une solution par train. Et Christine Cabau Woehrel se dit même prête à aller plus loin pour faire pencher la balance en indiquant que le Port est "prêt à mettre en place une subvention pour aider les opérateurs à se lancer."
La balle se trouve désormais entre les mains de l'Etat français qui devra plaider la cause des Sudistes auprès de Bruxelles pour que le tronçon Marseille-Gênes viennent compléter la carte du corridor Mer du Nord-Méditerranée.
Réunis en colloque à Marseille mardi 12 décembre 2017, tout ces protagonistes veulent peser de tout leur poids à l'occasion de la révision en 2018 des neuf corridors européens de transport (RTE-T) définis en 2013 par la Commission européenne. Et donc, après le raccordement de l'axe Marseille-Genève au corridor ferroviaire Mer du Nord-Méditerranée, ils préconisent de poursuivre avec le tronçon Marseille-Gênes, le barreau manquant. Et ont signé une déclaration en ce sens.
Pour Maxime Tommasini, président de la commission des transports au Conseil régional Paca, " Marseille occupe une position stratégique au carrefour de deux réseaux transeuropéens de transport Mer du Nord-Méditerranée et Méditerranée. Notre ambition porte sur un rééquilibrage des réseaux transeuropéens de transport dans le cadre de la révision des tracés en 2018. Nous faisons face à des enjeux importants : parvenir à désengorger les nœuds ferroviaires marseillais et niçois."
L'élu est suivi par Christine Cabau Woehrel qui voit une solution au Sud au problème de saturation des ports du Nord. La présidente du directoire du Port de Marseille Fos souligne que "les routes alternatives durables sont efficaces pour les marchandises en provenance d’Asie qui remontent vers la Suisse. La ligne maritime Marseille-Tanger qui vient de démarrer constitue une initiative courageuse. Il faudrait que les remorques aussitôt débarquées puissent prolonger leur voyage grâce à un appendice ferroviaire. Il est urgent de nous positionner sur l’amorçage de la mise en place de modes massifiés de type autoroute ferroviaire." Or, aujourd'hui, ces remorques en provenance des trois pays du Maghreb par la mer repartent par la route faute d'une solution par train. Et Christine Cabau Woehrel se dit même prête à aller plus loin pour faire pencher la balance en indiquant que le Port est "prêt à mettre en place une subvention pour aider les opérateurs à se lancer."
La balle se trouve désormais entre les mains de l'Etat français qui devra plaider la cause des Sudistes auprès de Bruxelles pour que le tronçon Marseille-Gênes viennent compléter la carte du corridor Mer du Nord-Méditerranée.
