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Les salariés refusent la fermeture de leur site (photo DR)
FRANCE. Nouvelle étape dans le conflit des salariés de l'usine Fralib (groupe Unilever) à Gémenos près de Marseille. La communauté urbaine Marseille Provence Métropole (MPM) a décidé, jeudi 24 mai 2012 de préempter le site Fralib pour "créer une situation nouvelle qui doit permettre à tous, et en premier lieu à l’État, de faire revenir Unilever à la table de négociations pour trouver des solutions alternatives à la fermeture de l'usine de production de Gémenos."
La société Unilever a décidé en septembre 2010 de fermer l'usine Fralib, unique site en France à fabriquer les thés Lipton et les infusions Éléphant, qui employait 192 salariés. Lors de la campagne présidentielle, les candidats s'étaient mobilisés autour de ce dossier et plus particulièrement François Hollande, qui avait visité le site, en compagnie de Jean-Marc Ayrault. Devenus respectivement président et premier ministre ils vont être sollicités. Tout comme Arnaud de Montebourg, actuel ministre du redressement productif, qui devrait venir le 30 mai 2012 à la rencontre des salariés de Fralib comme il l'avait fait durant les joutes électorales présidentielles. Soit 48h avant l'expulsion de l'usine des grévistes le 1er juin 2012 comme l'a ordonné le 16 mai 2012 le juge des référés du tribunal de grande instance de Marseille.
"Aujourd’hui le constat est clair : nous nous trouvons devant une situation de blocage total de la part de la société Unilever, et le dépôt dans ce contexte d’une déclaration d’aliéner, c'est-à-dire de vendre le terrain et l’outil d’exploitation, apparaît comme l’intention affichée de se débarrasser du problème. D’autre part, la décision de déplacer le matériel industriel est en rupture avec les engagements pris par Unilever auparavant, cette société ayant toujours annoncé qu’elle laisserait le matériel sur place pour l’Euro symbolique, pour permettre aux salariés de trouver une solution de reprise" souligne Eugène Caselli, président de MPM.
Lire aussi : Le plan de fermeture de Fralib annulé par la justice
La société Unilever a décidé en septembre 2010 de fermer l'usine Fralib, unique site en France à fabriquer les thés Lipton et les infusions Éléphant, qui employait 192 salariés. Lors de la campagne présidentielle, les candidats s'étaient mobilisés autour de ce dossier et plus particulièrement François Hollande, qui avait visité le site, en compagnie de Jean-Marc Ayrault. Devenus respectivement président et premier ministre ils vont être sollicités. Tout comme Arnaud de Montebourg, actuel ministre du redressement productif, qui devrait venir le 30 mai 2012 à la rencontre des salariés de Fralib comme il l'avait fait durant les joutes électorales présidentielles. Soit 48h avant l'expulsion de l'usine des grévistes le 1er juin 2012 comme l'a ordonné le 16 mai 2012 le juge des référés du tribunal de grande instance de Marseille.
"Aujourd’hui le constat est clair : nous nous trouvons devant une situation de blocage total de la part de la société Unilever, et le dépôt dans ce contexte d’une déclaration d’aliéner, c'est-à-dire de vendre le terrain et l’outil d’exploitation, apparaît comme l’intention affichée de se débarrasser du problème. D’autre part, la décision de déplacer le matériel industriel est en rupture avec les engagements pris par Unilever auparavant, cette société ayant toujours annoncé qu’elle laisserait le matériel sur place pour l’Euro symbolique, pour permettre aux salariés de trouver une solution de reprise" souligne Eugène Caselli, président de MPM.
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