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L'Italie se dote d'un nouveau Premier ministre, Mario Monti et d'un nouveau programme d'austérité (photo GT)
ITALIE. Le nouveau premier ministre italien, Mario Monti, a dévoilé jeudi 17 novembre 2011 un programme sévère pour, d'après lui restaurer "la crédibilité" de l'Italie, contribuer à sauver l'euro et, enfin, pour tenir l'objectif d'équilibre budgétaire en 2013 du pays.
Une nouvelle réforme d'une série : deux plans d'austérité en juillet et septembre 2011 ayant déjà été adopté.
Pour l'ex-commissaire européen, il s'avère indispensable de rassurer les marchés ainsi que les créanciers et de leur signaler que le pays a "entrepris la route de la réduction du rapport entre dette et PIB (120% actuellement soit un endettement à hauteur de 1 900 mrds€), dette qui est au niveau d'il y a vingt ans".
Au programme: s'atteler à la réforme des retraites et au marché du travail comme le réclame l'Union européenne.
Il s'agirait de réduire la pression fiscale sur le travail et de "réexaminer le poids des prélèvements sur la richesse immobilière" et de supprimer le fossé entre "personnes trop protégées et celles qui sont privées de protections et d'assurance-chômage ". L'absence de taxe foncière sur la résidence principale s'avèrerait, selon Mario Monti, être une "anomalie" italienne. Pour les retraites, il entend résorber les "privilèges injustifiés comme les retraites à l'ancienneté".
L'agence de notation Fitch a estimé que l'Italie a "une fenêtre d'opportunité pour créer une surprise positive et pour faire revenir les taux à un niveau plus soutenable". Le Fonds monétaire international, quant à lui, salue la formation rapide du nouveau gouvernement qui se serait doté d'un "programme clair".
Une nouvelle réforme d'une série : deux plans d'austérité en juillet et septembre 2011 ayant déjà été adopté.
Pour l'ex-commissaire européen, il s'avère indispensable de rassurer les marchés ainsi que les créanciers et de leur signaler que le pays a "entrepris la route de la réduction du rapport entre dette et PIB (120% actuellement soit un endettement à hauteur de 1 900 mrds€), dette qui est au niveau d'il y a vingt ans".
Au programme: s'atteler à la réforme des retraites et au marché du travail comme le réclame l'Union européenne.
Il s'agirait de réduire la pression fiscale sur le travail et de "réexaminer le poids des prélèvements sur la richesse immobilière" et de supprimer le fossé entre "personnes trop protégées et celles qui sont privées de protections et d'assurance-chômage ". L'absence de taxe foncière sur la résidence principale s'avèrerait, selon Mario Monti, être une "anomalie" italienne. Pour les retraites, il entend résorber les "privilèges injustifiés comme les retraites à l'ancienneté".
L'agence de notation Fitch a estimé que l'Italie a "une fenêtre d'opportunité pour créer une surprise positive et pour faire revenir les taux à un niveau plus soutenable". Le Fonds monétaire international, quant à lui, salue la formation rapide du nouveau gouvernement qui se serait doté d'un "programme clair".