
Confronté à la condamnation de son parti politique pour corruption, Mariano Rajoy qui la tête de l'exécutif espagnol par la petite porte. (photo Moncloa)
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ESPAGNE. Mariano Rajoy, président du gouvernement espagnol depuis 2011, a préféré jeter l'éponge aujourd'hui (1 juin) en démissionnant juste avant le vote de la motion de censure adoptée à une majorité de 180 députés sur 350. Le Parti Socialiste, qui a déposé la motion, mais aussi une dizaine d'autres formations politiques dont plusieurs partis nationalistes et Podemos, ont donc eu raison du leader du parti conservateur.
Le Parti Populaire paie cash sa condamnation le 24 mai 2018 par la justice espagnole. Vingt-neuf de ses membres les plus influents ont été jugés coupables de corruption, détournement de fonds publics, blanchiment. De 1999 à 2005, le PP a mis en place un système de versement de pots-de-vin à ses élus en échange de contrats publics. La justice a tranché dans le vif, avec des peines lourdes, à l'image de la condamnation de Luis Bárcenas, trésorier du PP à l'époque, à trente-trois ans de prison et à 44 M€ d'amende.
Âgé de 46 ans, Pédro Sanchez, prend la place de Mariano Rajoy. Un siège qu'il aura du mal à conserver car le Parti Socialiste ne dispose que 84 sièges (sur 350) à la chambre basse du Parlement.
Le Parti Populaire paie cash sa condamnation le 24 mai 2018 par la justice espagnole. Vingt-neuf de ses membres les plus influents ont été jugés coupables de corruption, détournement de fonds publics, blanchiment. De 1999 à 2005, le PP a mis en place un système de versement de pots-de-vin à ses élus en échange de contrats publics. La justice a tranché dans le vif, avec des peines lourdes, à l'image de la condamnation de Luis Bárcenas, trésorier du PP à l'époque, à trente-trois ans de prison et à 44 M€ d'amende.
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