Ne manquez pas !
-
La France numéro un mondial de la répression anticoncurrentielle avec 1,8 mrd€ d'amendes dressées en 2020
-
Renault enregistre en 2020 une perte historique de 8 mrds€
-
Mario Draghi se porte au chevet de l'Italie et promet des remèdes radicaux
-
La compagnie pétrolière espagnole Repsol souhaiterait se désengager du Maroc
ESPAGNE. Les Catalans se rendent, jeudi 21 décembre 2017, aux urnes. Cette fois-ci de manière légale et à l'appel du gouvernement espagnol pour des élections régionales anticipées. Les 80% de votants attendus ne se contenteront pas d'élire 135 députés parmi sept listes mais détermineront par leur bulletin le sort de la future Catalogne : indépendante ou non.
Alors que le pays se trouve sous tutelle de Madrid après que son Parlement, dissout depuis ainsi que son exécutif autonome, ait déclaré son indépendance sous la forme d'une République voici deux mois, les électeurs votent davantage pour l'avenir de leur région que sur des noms. Ils vont soit confirmer les scrutins précédents et renforcer les séparatistes, soit les infirmer et offrir ainsi une victoire au premier ministre espagnol. Mariano Rajoy aura alors toute latitude pour remettre les institutions de la Catalogne en place sans craindre une nouvelle flambée séparatiste.
Les partisans de l'indépendance et ceux de l'union avec Madrid se trouveraient au coude à coude selon les plus récents sondages. Une victoire des séparatistes marquerait certes un désaveu des autorités espagnoles mais ne résoudrait rien au final. Il faudrait encore que les différents courants arrivent à s'entendre - ils ne présentent plus un front uni comme en 2015 - pour former une coalition et obtenir une majorité au sein du Parlement catalan. Il n'est pas certain que le retour envisagé dans ce cas de figure du fils prodigue, Carles Puigdemont, en "exil" à Bruxelles, permette de revenir à la situation post-mise sous tutelle. Les indépendantistes devraient mettre un peu d'eau dans leur vin. Et finalement, négocier avec Madrid, à minima un retour à l'ancien statut d'autonomie et l'amnistie de leurs collègues exilés ou en prison.
Alors que le pays se trouve sous tutelle de Madrid après que son Parlement, dissout depuis ainsi que son exécutif autonome, ait déclaré son indépendance sous la forme d'une République voici deux mois, les électeurs votent davantage pour l'avenir de leur région que sur des noms. Ils vont soit confirmer les scrutins précédents et renforcer les séparatistes, soit les infirmer et offrir ainsi une victoire au premier ministre espagnol. Mariano Rajoy aura alors toute latitude pour remettre les institutions de la Catalogne en place sans craindre une nouvelle flambée séparatiste.
Les partisans de l'indépendance et ceux de l'union avec Madrid se trouveraient au coude à coude selon les plus récents sondages. Une victoire des séparatistes marquerait certes un désaveu des autorités espagnoles mais ne résoudrait rien au final. Il faudrait encore que les différents courants arrivent à s'entendre - ils ne présentent plus un front uni comme en 2015 - pour former une coalition et obtenir une majorité au sein du Parlement catalan. Il n'est pas certain que le retour envisagé dans ce cas de figure du fils prodigue, Carles Puigdemont, en "exil" à Bruxelles, permette de revenir à la situation post-mise sous tutelle. Les indépendantistes devraient mettre un peu d'eau dans leur vin. Et finalement, négocier avec Madrid, à minima un retour à l'ancien statut d'autonomie et l'amnistie de leurs collègues exilés ou en prison.