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À 40 ans, Soraya Sáenz de Santamaría devient vice-présidente et porte parole du gouvernement de Mariano Rajoy (photo : DR)
ESPAGNE. Le gouvernement formé par Mariano Rajoy s'adapte à la conjoncture, avec seulement treize portefeuilles pour les neuf hommes et quatre femmes de cette nouvelle équipe. En figure de proue : Soraya Sáenz de Santamaría, très proche collaboratrice de Mariano Rajoy, dont la fidélité politique est récompensée par le double titre de vice-présidente et porte parole du gouvernement.
Mais c'est surtout le nouveau ministre de l’Économie, Luis de Guindos, qui attise les débats en Espagne. D'abord par son curriculum vitae : cet ancien secrétaire d’État à l'économie de José Maria Aznar était président de Lehman Brothers en Espagne, au moment de la fracassante faillite de la banque d'investissement américaine.
Cet expert financier sera chargé de mettre en œuvre la politique d'austérité, de concert avec Cristobal Montoro, en charge du portefeuille de l'Aménagement et des Administrations Publiques, pour rassurer les « marchés » et les instances européennes, et surtout réduire sensiblement la dette du pays.
Le ministre de l'Industrie, de l’Énergie et du Tourisme, José Manuel Soria, fait également partie des nouveaux « hommes forts » du gouvernement espagnol. Sa nomination traduit la volonté de Mariano Rajoy de prendre en compte le tourisme comme l'un des principaux moteurs de l'économie espagnole.
A contrario, le Secrétariat d’État au Logement est tout simplement supprimé. C'est sans doute aussi le signe de la fin d'une époque : celle où presque toute l'économie espagnole dépendait du secteur de la construction. La responsabilité de ce département incombera désormais à la ministre des Transports, Ana Pastor, qui pilotera les décisions d'investissement en infrastructures.
Reste maintenant à donner les nouvelles pistes d'une politique très attendue, à Bruxelles comme dans toute l'Espagne, mais pour des raisons opposés : les instances européennes espèrent un maximum de rigueur de la part du gouvernement de Mariano Rajoy dans la lutte pour la réduction des déficits, et les Espagnols se demandent quel sera le prix à payer pour cette politique qui promet d'être austère.
Mais c'est surtout le nouveau ministre de l’Économie, Luis de Guindos, qui attise les débats en Espagne. D'abord par son curriculum vitae : cet ancien secrétaire d’État à l'économie de José Maria Aznar était président de Lehman Brothers en Espagne, au moment de la fracassante faillite de la banque d'investissement américaine.
Cet expert financier sera chargé de mettre en œuvre la politique d'austérité, de concert avec Cristobal Montoro, en charge du portefeuille de l'Aménagement et des Administrations Publiques, pour rassurer les « marchés » et les instances européennes, et surtout réduire sensiblement la dette du pays.
Le ministre de l'Industrie, de l’Énergie et du Tourisme, José Manuel Soria, fait également partie des nouveaux « hommes forts » du gouvernement espagnol. Sa nomination traduit la volonté de Mariano Rajoy de prendre en compte le tourisme comme l'un des principaux moteurs de l'économie espagnole.
A contrario, le Secrétariat d’État au Logement est tout simplement supprimé. C'est sans doute aussi le signe de la fin d'une époque : celle où presque toute l'économie espagnole dépendait du secteur de la construction. La responsabilité de ce département incombera désormais à la ministre des Transports, Ana Pastor, qui pilotera les décisions d'investissement en infrastructures.
Reste maintenant à donner les nouvelles pistes d'une politique très attendue, à Bruxelles comme dans toute l'Espagne, mais pour des raisons opposés : les instances européennes espèrent un maximum de rigueur de la part du gouvernement de Mariano Rajoy dans la lutte pour la réduction des déficits, et les Espagnols se demandent quel sera le prix à payer pour cette politique qui promet d'être austère.