
Mariano Rajoy n'a pas su séduire les députés espagnols (photo Moncloa/Diego Crespo)
Voir aussi
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
La production d'électricité solaire européenne a atteint un record pendant l'été 2022
-
Aquila Clean Energy va investir 2 mrds€ dans les énergies renouvelables en Espagne et au Portugal
-
Cegid se renforce en Espagne avec l'acquisition de Grupo Primavera
-
L'Algérie demande des négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario
ESPAGNE. C'est donc un refus. Un petit refus - 170 voix obtenues pour 176 nécessaires pour disposer de la nécessaire majorité absolue - qui rend l'investiture de Mariano Rajoy, mercredi 31 août 2016, impossible comme président du gouvernement. Il reste donc à ce poste comme premier ministre par intérim.
Le chef du Parti Populaire (PP) n'a pas su séduire les députés espagnols. Ses propositions de réformes (financement des communautés autonomes, retraites, emploi, éducation, réduction du déficit en dessous de 3%...) n'ont pas fait mouche. Pas plus que la teneur de son discours, "il est inutile que l'Espagne ait un gouvernement d'un ou même deux ans. Nos problèmes demandent un gouvernement sur une plus longue période", ni ses suppliques : "l'Espagne a un besoin urgent de gouvernement".
Voilà qui replonge le pays dans l'incertitude.
Le résultat des élections législatives de juin 2016, et la première place du PP avec 33% des suffrages, l'avait pourtant quelque peu rassuré. Mais, le verdict des urnes demeure impitoyable. Elles seront encore sollicités vendredi 2 septembre 2016 avec cette fois ci seulement une exigence de majorité simple.
En cas d'échec, et sans solution de coalition dans les deux mois, le Parlement sera dissout et d'autres urnes recevront les bulletins de vote des Espagnols. Le scrutin législatif, le second en six mois, se déroulera le 25 décembre 2016. Pas certain cependant que demander au président du parti victorieux de se présenter devant les députés sera un cadeau.
Le chef du Parti Populaire (PP) n'a pas su séduire les députés espagnols. Ses propositions de réformes (financement des communautés autonomes, retraites, emploi, éducation, réduction du déficit en dessous de 3%...) n'ont pas fait mouche. Pas plus que la teneur de son discours, "il est inutile que l'Espagne ait un gouvernement d'un ou même deux ans. Nos problèmes demandent un gouvernement sur une plus longue période", ni ses suppliques : "l'Espagne a un besoin urgent de gouvernement".
Voilà qui replonge le pays dans l'incertitude.
Le résultat des élections législatives de juin 2016, et la première place du PP avec 33% des suffrages, l'avait pourtant quelque peu rassuré. Mais, le verdict des urnes demeure impitoyable. Elles seront encore sollicités vendredi 2 septembre 2016 avec cette fois ci seulement une exigence de majorité simple.
En cas d'échec, et sans solution de coalition dans les deux mois, le Parlement sera dissout et d'autres urnes recevront les bulletins de vote des Espagnols. Le scrutin législatif, le second en six mois, se déroulera le 25 décembre 2016. Pas certain cependant que demander au président du parti victorieux de se présenter devant les députés sera un cadeau.