
A travail égal, les femmes gagnent en moyenne 9% de moins que les hommes en France (photo : F.Dubessy)
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FRANCE. Alors que la journée européenne de l'égalité salariale se déroulera samedi 10 novembre 2018, la France se prépare à un arrêt de travail le mardi 6 novembre 2018 à précisément 15h35. Pourquoi cette date et cette heure ? Tout simplement parce que, symboliquement, et en fonction de la différence de salaires entre femmes et hommes, à partir de ce moment, les femmes travailleront gratuitement jusqu'au 31 décembre 2018. Ce mardi 6 novembre 2018 à 15h35 et 5 secondes, le salaire des hommes dépassera en effet, en cumulé, celui des femmes en année complète. En 2017, cette date tombait le 7 novembre à 16h34.
La lettre d'information féministe "Les Glorieuses" appelle à un arrêt de travail pour dénoncer ces inégalités de salaire en lançant le hashtag #6Novembre15h35.
Selon Eurostat, les femmes européennes gagnent, en moyenne horaire brute de rémunération (2016), 16,2% de moins que leurs collègues hommes. En France ce ratio se situe selon l'office de statistique de l'Union européenne à 15,2%. Le ministère français du travail évalue à 9% cette différence, à travail égal.
Fin octobre 2018, Muriel Pénicaud, ministre française du Travail, a présenté un plan de lutte contre les écarts de rémunération entre les hommes et les femmes. Il prévoit notamment une obligation de réaliser un état des lieux dans les entreprises de plus de cinquante salariés et une réduction des écarts dans un délai de trois ans. Sous peine d'une sanction sous forme d'amende représentant 1% de la masse salariale.
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Selon Eurostat, les femmes européennes gagnent, en moyenne horaire brute de rémunération (2016), 16,2% de moins que leurs collègues hommes. En France ce ratio se situe selon l'office de statistique de l'Union européenne à 15,2%. Le ministère français du travail évalue à 9% cette différence, à travail égal.
Fin octobre 2018, Muriel Pénicaud, ministre française du Travail, a présenté un plan de lutte contre les écarts de rémunération entre les hommes et les femmes. Il prévoit notamment une obligation de réaliser un état des lieux dans les entreprises de plus de cinquante salariés et une réduction des écarts dans un délai de trois ans. Sous peine d'une sanction sous forme d'amende représentant 1% de la masse salariale.