
En débarquant Marc Dufour, Transdev dénonce également son plan de redressement basé sur la construction de quatre nouveaux navires et un plan de départ volontaires. (Photo N.B.C)
FRANCE. Lors du Conseil de surveillance de la SNCM du lundi 12 mai 2014, son président Marc Dufour n’a pas été reconduit dans ses fonctions après le vote de l’actionnaire Transdev (66%), les représentants de l’État (26%) s’étant abstenus.
Le cabinet de Frédéric Cuvillier, secrétaire d’État français chargé des Transports, a réagi en précisant qu’il « ne s’agissait ni d’un vote de défiance, ni d’un vote d’indifférence (…), mais il était important de mettre un terme à la quasi-paralysie qui menaçait la société ». Une nouvelle gouvernance devrait donc se mettre en place d’ici la fin du mois de mai 2014.
Le débarquement de Marc Dufour de la compagnie maritime a suscité une avalanche de réactions du côté des syndicats, mais également des élus. Pour Roland Blum, adjoint au maire de Marseille chargé du port, « cet acte signe la disparition de la SNCM et avec elle la disparition de 4 000 emplois directs et indirects à Marseille. Une fois de plus le gouvernement de Monsieur Hollande a renié ses engagements en matière d’emploi portant un coup très dur à l’économie marseillaise et en particulier à son port ».
Le cabinet de Frédéric Cuvillier, secrétaire d’État français chargé des Transports, a réagi en précisant qu’il « ne s’agissait ni d’un vote de défiance, ni d’un vote d’indifférence (…), mais il était important de mettre un terme à la quasi-paralysie qui menaçait la société ». Une nouvelle gouvernance devrait donc se mettre en place d’ici la fin du mois de mai 2014.
Le débarquement de Marc Dufour de la compagnie maritime a suscité une avalanche de réactions du côté des syndicats, mais également des élus. Pour Roland Blum, adjoint au maire de Marseille chargé du port, « cet acte signe la disparition de la SNCM et avec elle la disparition de 4 000 emplois directs et indirects à Marseille. Une fois de plus le gouvernement de Monsieur Hollande a renié ses engagements en matière d’emploi portant un coup très dur à l’économie marseillaise et en particulier à son port ».
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Les syndicats crient eux à la trahison. « C'est un choix politique et économique du gouvernement pour faire place libre à Corsica Ferries » n'a pas hésité à lancer Frédéric Al Pozzo. Le secrétaire général CGT-Marins a d'ailleurs demandé un rendez-vous avec le premier ministre et le secrétaire d’État aux Transports, « dans les heures qui suivent ». Même fureur chez Maurice Perrin, secrétaire général de la CFE-CGC à la SNCM, pour qui, « le gouvernement va devoir rendre des comptes... Il est inconcevable qu'on soit à ce niveau d'incompétence politique. »
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