
Malte trouve un accord avec sept pays européens pour répartir les migrants sauvés au large de la Libye (photo : F.Dubessy)
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MALTE. Il aura fallu dix-neuf jours de négociations pour que Malte donne enfin, mercredi 9 janvier 2019, l'autorisation d'accostage dans le port de La Valette aux navires humanitaires des ONG allemandes Sea Watch et Sea Eye.
A leur bord, respectivement trente-deux et dix-sept migrants secourus en mer, au large de la Libye par le Sea Watch 3 (22 décembre 2018) et le Professor Albrecht Penck (29 décembre 2019).
Mardi 8 janvier 2019, plusieurs ONG françaises ainsi que la Ligue des Droits de l'Homme s'étaient émus de leur sort dans deux communiqués distincts.
Les discussions entre la Commission européenne, plusieurs états européens et Malte - dont le gouvernement conditionnait tout accostage à une répartition claire des migrants - ont débouché sur un accord.
Dans un communiqué publié mercredi 9 janvier 2019, le premier ministre maltais, Joseph Muscat, tient à indiquer qu'il a "fait valoir qu'il n'était pas logique qu'un mécanisme de solidarité ad hoc soit seulement appliqué dans le cas où un port d'escale sécurisé est refusé, et alors, les Etats membres qui font leur devoir sont ignorés. Cela enverrait un mauvais signal politique, juridique et moral. Par conséquent, en signe de bonne volonté de la part de ceux qui ont reconnu les missions de sauvetage effectuées par Malte ces derniers jours, 131 autres migrants déjà à Malte, seront également transférés dans d'autres Etats membres. Ceci montre que la reconnaissance par l'Union européenne et ses Etats membres des efforts de Malte."
Ces 131 autres migrants, recueillis par les garde-côtes de l'île méditerranéenne fin décembre 2018, ont donc été intégrés aux négociations.
La France, qui avait déjà fait connaître son intention de recevoir des migrants des deux bateaux, en accueillera soixante comme l'Allemagne, le Portugal vingt et l'Italie quinze, contre toute attente après les déclarations successives de son ministre de l'Intérieur Matteo Salvini. Les Pays-Bas et le Luxembourg en prendront six chacun.
"L'UE va envoyer ses experts pour faciliter un retour expéditif dans leur pays après un processus en bonne et due forme de quarante-quatre Bangladais faisant partie des 249 personnes déjà dans notre pays", précise Joseph Muscat.
A leur bord, respectivement trente-deux et dix-sept migrants secourus en mer, au large de la Libye par le Sea Watch 3 (22 décembre 2018) et le Professor Albrecht Penck (29 décembre 2019).
Mardi 8 janvier 2019, plusieurs ONG françaises ainsi que la Ligue des Droits de l'Homme s'étaient émus de leur sort dans deux communiqués distincts.
Les discussions entre la Commission européenne, plusieurs états européens et Malte - dont le gouvernement conditionnait tout accostage à une répartition claire des migrants - ont débouché sur un accord.
Dans un communiqué publié mercredi 9 janvier 2019, le premier ministre maltais, Joseph Muscat, tient à indiquer qu'il a "fait valoir qu'il n'était pas logique qu'un mécanisme de solidarité ad hoc soit seulement appliqué dans le cas où un port d'escale sécurisé est refusé, et alors, les Etats membres qui font leur devoir sont ignorés. Cela enverrait un mauvais signal politique, juridique et moral. Par conséquent, en signe de bonne volonté de la part de ceux qui ont reconnu les missions de sauvetage effectuées par Malte ces derniers jours, 131 autres migrants déjà à Malte, seront également transférés dans d'autres Etats membres. Ceci montre que la reconnaissance par l'Union européenne et ses Etats membres des efforts de Malte."
Ces 131 autres migrants, recueillis par les garde-côtes de l'île méditerranéenne fin décembre 2018, ont donc été intégrés aux négociations.
La France, qui avait déjà fait connaître son intention de recevoir des migrants des deux bateaux, en accueillera soixante comme l'Allemagne, le Portugal vingt et l'Italie quinze, contre toute attente après les déclarations successives de son ministre de l'Intérieur Matteo Salvini. Les Pays-Bas et le Luxembourg en prendront six chacun.
"L'UE va envoyer ses experts pour faciliter un retour expéditif dans leur pays après un processus en bonne et due forme de quarante-quatre Bangladais faisant partie des 249 personnes déjà dans notre pays", précise Joseph Muscat.