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EUROPE / MEDITERRANEE. Lancé en 2013, le programme euroméditerranéen Maghrenov réunit ses membres à Marseille, les 11 et 12 février 2016. « Notre objectif est de concrétiser la création d’un espace de l’innovation en Méditerranée alors que jusqu’ici les projets conjoints de recherche peinent à se matérialiser sur le terrain », explique le coordinateur, Claude Ayache, en charge du développement et des affaires européennes chez KIC InnoEnergy.
Maghrenov se concentre sur les énergies renouvelables. Au-delà du cadre de réflexion créé autour des cinq partenaires*, un premier appel à projets lancé en 2015 a permis de soutenir la réalisation du développement d’une coupole solaire suédoise au Maroc ainsi qu’une application solaire destinée à l’industrie agroalimentaire.
Un second appel à projets lancé début février cible les consortia euromarocains cherchant à développer des innovations dans les domaines des énergies renouvelables, de l'efficacité énergétique et de la biomasse.
Maghrenov se concentre sur les énergies renouvelables. Au-delà du cadre de réflexion créé autour des cinq partenaires*, un premier appel à projets lancé en 2015 a permis de soutenir la réalisation du développement d’une coupole solaire suédoise au Maroc ainsi qu’une application solaire destinée à l’industrie agroalimentaire.
Un second appel à projets lancé début février cible les consortia euromarocains cherchant à développer des innovations dans les domaines des énergies renouvelables, de l'efficacité énergétique et de la biomasse.
Un programme euroméditerranéen d'échange d'étudiants

Maghrenov veut faciliter le financement de projets dans le domaine des énergies renouvelables. Photo AdB
L’objectif est de « développer le potentiel du marché marocain dans le domaine des énergies durables en mettant en œuvre des relations commerciales stables ». « C’est ce point qui nous distingue des projets conjoints de recherche classiques, explique Claude Ayache. Nous attendons des retours sur investissement sur les projets que nous retenons, non pas pour générer des profits, mais pour pouvoir réinvestir ensuite dans de nouvelles initiatives ».
Les partenaires souhaitent également créer une filière euroméditerranéenne dans le cadre du programme européen d’échanges d’étudiants Erasmus +. « Un projet baptisé EU4Med vient d’être proposé pour structurer un parcours d’études du master au post-doctorat avec des universités du nord et du sud », précise Refâat Chaâbouni, l’ancien ministre tunisien de l’Éducation et de la Recherche. Maghrenov crée en outre une base de connaissance partagées autour des énergies renouvelables, tant en ce qui concerne les infrastructures, que les technologies.
Si le projet a été cofinancé au niveau européen par le 7e programme-cadre de recherche et de développement (PCRD) jusqu’en décembre 2016, les partenaires envisagent de poursuivre leur collaboration. « Un de nos objectifs est de permettre que des tests réalisés au Maroc ou en Tunisie soient considérés de la même façon qu’en Europe », conclut Refâat Chaâbouni.
* KIC InnoEnergy, Institut de recherche en énergie solaire et en énergies renouvelables (Iresen) au Maroc, R&D Maroc, Université polytechnique de Catalogne (UPC), Items international, Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME) de Tunisie
Les partenaires souhaitent également créer une filière euroméditerranéenne dans le cadre du programme européen d’échanges d’étudiants Erasmus +. « Un projet baptisé EU4Med vient d’être proposé pour structurer un parcours d’études du master au post-doctorat avec des universités du nord et du sud », précise Refâat Chaâbouni, l’ancien ministre tunisien de l’Éducation et de la Recherche. Maghrenov crée en outre une base de connaissance partagées autour des énergies renouvelables, tant en ce qui concerne les infrastructures, que les technologies.
Si le projet a été cofinancé au niveau européen par le 7e programme-cadre de recherche et de développement (PCRD) jusqu’en décembre 2016, les partenaires envisagent de poursuivre leur collaboration. « Un de nos objectifs est de permettre que des tests réalisés au Maroc ou en Tunisie soient considérés de la même façon qu’en Europe », conclut Refâat Chaâbouni.
* KIC InnoEnergy, Institut de recherche en énergie solaire et en énergies renouvelables (Iresen) au Maroc, R&D Maroc, Université polytechnique de Catalogne (UPC), Items international, Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME) de Tunisie