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ESPAGNE. Il faudra finalement attendre mardi 10 octobre 2017 pour voir si Carles Puigdemont ira jusqu'au bout de son projet. A cette date, le président de la région catalane prononcera un discours en écho à l'allocution du roi Felipe VI du mardi 3 octobre 2017. Il devait normalement s'exprimer la veille devant le Parlement catalan pour, sans doute, entériner une déclaration unilatérale de l'indépendance de la Catalogne après le succès du référendum jugé illégal par la Cour constitutionnelle espagnole.
En attendant, vendredi 6 octobre 2017, plusieurs responsables indépendantistes* comparaissaient devant la justice. Ils ont été laissé en liberté après l'audience mais restent inculpés de "sédition". Le même jour, Enric Millo, Préfet de Catalogne s'excusait auprès des blessés (une centaine) pour les interventions musclées de la Guardia Civil lors du vote. Tandis que le gouvernement espagnol proposait l'organisation d'élections en Catalogne avec au préalable une dissolution du Parlement régional. Des tentatives d'apaisement alors que la Societat Civil Catalana, mouvement opposé à une séparation avec l'Espagne, appelle à une manifestation à Barcelone dimanche 8 octobre 2017.
Les vagues créées autour du référendum du dimanche 1er octobre 2017 continuent à faire des remous. La Cour constitutionnelle a affirmé qu'elle mettrait tout en oeuvre pour éviter la déclaration d'indépendance.
Côté économique, plusieurs entreprises espagnoles - et non des moindres - transfèrent leur siège social de la Catalogne vers Madrid, Valence ou les Baléares. Gas Natural Fenosa, Banco Sabadell, Service Point, Eurona et Dogi l'ont déjà annoncé et CaixaBank ainsi que Banco Mediolanum se prépareraient à les imiter (lire aussi : Les milieux économiques catalans dans l’œil du cyclone).
* Josep Lluis Trapero, chef des Mossos d'Esquadra (police catalane), Teresa Laplana (Mossos d'Esquadra), Jordi Sanchez (président de l'Assemblée nationale catalane, une organisation séparatiste) et Jordi Cuixart (président d'Omnium, une autre association indépendantiste).
En attendant, vendredi 6 octobre 2017, plusieurs responsables indépendantistes* comparaissaient devant la justice. Ils ont été laissé en liberté après l'audience mais restent inculpés de "sédition". Le même jour, Enric Millo, Préfet de Catalogne s'excusait auprès des blessés (une centaine) pour les interventions musclées de la Guardia Civil lors du vote. Tandis que le gouvernement espagnol proposait l'organisation d'élections en Catalogne avec au préalable une dissolution du Parlement régional. Des tentatives d'apaisement alors que la Societat Civil Catalana, mouvement opposé à une séparation avec l'Espagne, appelle à une manifestation à Barcelone dimanche 8 octobre 2017.
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Côté économique, plusieurs entreprises espagnoles - et non des moindres - transfèrent leur siège social de la Catalogne vers Madrid, Valence ou les Baléares. Gas Natural Fenosa, Banco Sabadell, Service Point, Eurona et Dogi l'ont déjà annoncé et CaixaBank ainsi que Banco Mediolanum se prépareraient à les imiter (lire aussi : Les milieux économiques catalans dans l’œil du cyclone).
* Josep Lluis Trapero, chef des Mossos d'Esquadra (police catalane), Teresa Laplana (Mossos d'Esquadra), Jordi Sanchez (président de l'Assemblée nationale catalane, une organisation séparatiste) et Jordi Cuixart (président d'Omnium, une autre association indépendantiste).