
L'ultimatum de Quim Torra tombe à l'eau (photo : Generalitat de Catalunya)
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ESPAGNE. "Nous n'acceptons pas les ultimatums. L'autogouvernance oui, mais l'indépendance non." La réponse d'Isabel Celaa, porte-parole du gouvernement espagnol, à Quim Torra a été on ne peut plus claire. Mardi 2 octobre 2018, le président de l'exécutif catalan donnait un mois à Pedro Sanchez, premier ministre, pour engager un processus d'autodétermination de la Catalogne, comprenant notamment la définition des modalités pour lancer un référendum. Sous peine de lui retirer son appui au parlement national via les dix-sept députés indépendantistes présents (8 du PDeCAT, centre-droit indépendantiste, et 9 du ERC, centre-gauche indépendantiste). Isabel Celaa a clos rapidement le débat : "Le président de la Catalogne n'a pas besoin d'attendre jusqu'à novembre pour notre réponse. Nous la lui donnons tout de suite."
Une menace pourtant sérieuse puisque le premier ministre espagnol ne dispose que de quatre-vingt quatre sièges au Parlement sur 350. Sa situation est donc des plus délicates.
Un an après le résultat du référendum d'autodétermination de la Catalogne - jugé illégal par le gouvernement central - la Catalogne continue à se diviser. L'éviction en juin 2018 de Mariano Rajoy (Parti populaire, droite) et son remplacement par le socialiste Pedro Sanchez a apaisé les discussions. Madrid indique d'ailleurs vouloir continuer à poursuivre le dialogue avec Barcelone pour régler le différend sur l'indépendance de la Catalogne.
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