
MSF demande une mobilisation d'urgence pour les blessés palestiniens (photo : MSF/Laurence Geai)
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PALESTINE. Médecins sans Frontière (MSF) annonce, jeudi 29 novembre 2018 dans un communiqué, avoir traité à Gaza 3 117 patients pour des blessures par balles du 30 mars au 31 octobre 2018 sur un total de 5 866 blessés par arme à feu répertoriés par le ministère local de la Santé.
Selon l'association, "une véritable urgence sanitaire prend lentement forme à Gaza alors que les besoins des patients grièvement blessés par les tirs de l'armée israélienne lors des manifestations sont en augmentation".
Pour la plupart touchés aux jambes, ils présentent des fractures ouvertes ou des lésions graves des tissus. "Des blessures complexes et graves, difficiles à soigner. La gravité de ces blessures, combinée à l'absence de traitement adéquat au sein d'un système de santé extrêmement précaire, signifie que le risque d'infection est très élevé, en particulier pour les patients avec des fractures ouvertes", s'alarme MSF. Sur les quelque 3 000 fractures ouvertes, plus de 1 000 personnes seront probablement infectées estiment les membres de l'association. "65% des blessés totaux auront besoin de soins chirurgicaux supplémentaires, de physiothérapie et de rééducation (...) Les conséquences de ces blessures, en particulier non traitées, peuvent aller jusqu'au handicap permanent pour certains, et jusqu'à l'amputation ou au décès en cas d'infections non soignées", ajoute le communiqué.
Pour MSF, "une réponse adéquate coûtera des dizaines de millions d'euros. Une somme qui doit être trouvée d'urgence".
Cheffe de mission de MSF en Palestine, Marie-Elisabeth Ingres indique que "MSF a déjà triplé sa capacité à Gaza mais le volume nécessaire de chirurgie, d'antibiotiques rigoureusement gérés, de soins intensifs infirmiers et de physiothérapie de long terme est sidérant. Un tel nombre de patients mettrait les meilleurs systèmes de soins au monde sous pression. A Gaza, c'est dévastateur."
Selon elle, "Ce qui s’impose maintenant c’est que les autorités israéliennes et palestiniennes fassent leur possible pour faciliter l’accès et le travail de tous les acteurs de santé qui essayent de renforcer les capacités de prise en charge sur place ; les autres pays de la région et du monde doivent se porter volontaires et offrir des financements et/ou de l’espace dans les hôpitaux où existent des capacités chirurgicales avancées. Enfin les autorités en Palestine et en Israël doivent faciliter le transfert de ces patients à l’étranger."
Selon l'association, "une véritable urgence sanitaire prend lentement forme à Gaza alors que les besoins des patients grièvement blessés par les tirs de l'armée israélienne lors des manifestations sont en augmentation".
Pour la plupart touchés aux jambes, ils présentent des fractures ouvertes ou des lésions graves des tissus. "Des blessures complexes et graves, difficiles à soigner. La gravité de ces blessures, combinée à l'absence de traitement adéquat au sein d'un système de santé extrêmement précaire, signifie que le risque d'infection est très élevé, en particulier pour les patients avec des fractures ouvertes", s'alarme MSF. Sur les quelque 3 000 fractures ouvertes, plus de 1 000 personnes seront probablement infectées estiment les membres de l'association. "65% des blessés totaux auront besoin de soins chirurgicaux supplémentaires, de physiothérapie et de rééducation (...) Les conséquences de ces blessures, en particulier non traitées, peuvent aller jusqu'au handicap permanent pour certains, et jusqu'à l'amputation ou au décès en cas d'infections non soignées", ajoute le communiqué.
Pour MSF, "une réponse adéquate coûtera des dizaines de millions d'euros. Une somme qui doit être trouvée d'urgence".
Cheffe de mission de MSF en Palestine, Marie-Elisabeth Ingres indique que "MSF a déjà triplé sa capacité à Gaza mais le volume nécessaire de chirurgie, d'antibiotiques rigoureusement gérés, de soins intensifs infirmiers et de physiothérapie de long terme est sidérant. Un tel nombre de patients mettrait les meilleurs systèmes de soins au monde sous pression. A Gaza, c'est dévastateur."
Selon elle, "Ce qui s’impose maintenant c’est que les autorités israéliennes et palestiniennes fassent leur possible pour faciliter l’accès et le travail de tous les acteurs de santé qui essayent de renforcer les capacités de prise en charge sur place ; les autres pays de la région et du monde doivent se porter volontaires et offrir des financements et/ou de l’espace dans les hôpitaux où existent des capacités chirurgicales avancées. Enfin les autorités en Palestine et en Israël doivent faciliter le transfert de ces patients à l’étranger."