
Depuis son rachat en 2008 à Shell, la raffinerie a perdu 400 M€
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FRANCE. Le groupe américain LyondellBasell a annoncé lundi 26 septembre 2011, lors d’un comité d’entreprise extraordinaire, qu’il allait fermer sa raffinerie de Berre au sud de la France. Cette dernière emploie 370 personnes sur les 1 270 que compte l’ensemble du complexe pétrochimique.
Aussitôt, les salariés se sont mis en grève, bloquant l’ensemble des installations du site, mais également les dépôts et les entrées et les sorties. « Nous avons affaire à des patrons-voyous. Ils nous obligent à prendre des positions dures que nous pouvons durcir encore », commente Patrick Sciurca, représentant de l’intersyndicale. Selon lui, la fermeture de la raffinerie est la première étape, l’aval suivra.
Le groupe américain avait mis en vente la raffinerie en mai 2011. Il indique l’avoir proposé à 85 entités dans le monde, sans résultat. Du coup, après 400 M€ de pertes encaissées depuis 2008 et une prévision de déficit de 120 M€ en 2012, il préfère arrêter les frais.
Les salariés contestent cette stratégie mettant en avant l’intégration des unités de pétrochimie à la raffinerie permettant une meilleure rentabilisation du site.
« La direction est incapable de nous dire quel résultat sortirait l’ensemble du site avec la raffinerie ou sans alors qu’une étude de Mc Kinsey a estimé il y a quelques mois que fermer la raffinerie priverait l’aval du site de 80 M€ de marge d’intégration », s’énerve Patrick Sciurca.
Aussitôt, les salariés se sont mis en grève, bloquant l’ensemble des installations du site, mais également les dépôts et les entrées et les sorties. « Nous avons affaire à des patrons-voyous. Ils nous obligent à prendre des positions dures que nous pouvons durcir encore », commente Patrick Sciurca, représentant de l’intersyndicale. Selon lui, la fermeture de la raffinerie est la première étape, l’aval suivra.
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