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TUNISIE. Dans une communication publiée mardi 3 novembre 2020, le Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES) dit oui à la lutte contre le terrorisme, mais non à la violation des droits des migrants.
L'association "affirme sa condamnation du terrorisme, de l'extrémisme et de toute la rhétorique complice qui justifie ce crime et renouvelle son adhésion aux droits de l'homme et aux valeurs humanitaires. Aujourd'hui, nous exprimons également notre inquiétude face à l'escalade des expressions de haine envers les migrants et envers les organisations de défense des droits des migrants et de leurs travailleurs".
Les membres du FTDES soulignent que "certains partis cherchent à exploiter les préoccupations et les craintes des citoyens de la rive nord de la Méditerranée pour assurer un repositionnement politique en faveur de leurs programmes. Les gouvernements européens profitent également de ces tragédies pour exercer davantage de pression, en particulier sur la Tunisie, afin qu'elle coopère davantage dans le domaine de l'expulsion forcée des migrants en situation irrégulière. Et alors que le gouvernement italien a obtenu une coopération tunisienne illimitée en matière d'expulsion forcée et a réussi à doubler le nombre de d'expulsés, à partir d'octobre 2020, des sources médiatiques françaises ont rapporté que la Tunisie a accepté d'accorder des autorisations consulaires pour l'expulsion forcée d'immigrants de France".
Le Forum appelle le gouvernement tunisien à ne "signer aucun accord ou engagement qui pourrait constituer une grave violation des droits des migrants dans les circonstances actuelles". Dans sa déclaration, il indique que "la nécessité de lutter contre le terrorisme est renforcée par la diffusion des valeurs des droits de l'homme, de la solidarité, de la paix, d'une culture d'acceptation de l'autre et par la garantie des libertés et d'une coopération juste en Méditerranée".
L'association "affirme sa condamnation du terrorisme, de l'extrémisme et de toute la rhétorique complice qui justifie ce crime et renouvelle son adhésion aux droits de l'homme et aux valeurs humanitaires. Aujourd'hui, nous exprimons également notre inquiétude face à l'escalade des expressions de haine envers les migrants et envers les organisations de défense des droits des migrants et de leurs travailleurs".
Les membres du FTDES soulignent que "certains partis cherchent à exploiter les préoccupations et les craintes des citoyens de la rive nord de la Méditerranée pour assurer un repositionnement politique en faveur de leurs programmes. Les gouvernements européens profitent également de ces tragédies pour exercer davantage de pression, en particulier sur la Tunisie, afin qu'elle coopère davantage dans le domaine de l'expulsion forcée des migrants en situation irrégulière. Et alors que le gouvernement italien a obtenu une coopération tunisienne illimitée en matière d'expulsion forcée et a réussi à doubler le nombre de d'expulsés, à partir d'octobre 2020, des sources médiatiques françaises ont rapporté que la Tunisie a accepté d'accorder des autorisations consulaires pour l'expulsion forcée d'immigrants de France".
Le Forum appelle le gouvernement tunisien à ne "signer aucun accord ou engagement qui pourrait constituer une grave violation des droits des migrants dans les circonstances actuelles". Dans sa déclaration, il indique que "la nécessité de lutter contre le terrorisme est renforcée par la diffusion des valeurs des droits de l'homme, de la solidarité, de la paix, d'une culture d'acceptation de l'autre et par la garantie des libertés et d'une coopération juste en Méditerranée".