
Distrimag a équipé ses entrepôts de commande vocale. Un investissement de 200 000 € qui facilite le travail de 50 préparateurs de commandes (Photo NBC).
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« La région PACA compte de nombreux acteurs de la technologie du sans contact », souligne Olivier Chavrier, directeur général adjoint du Pôle SCS - “Solutions Communicantes Sécurisées”. Le dynamisme de la région en ce domaine s’explique entre autres par la présence historique de Gemalto. Autour du leader de la carte à puce, des spins off et sous traitants se sont installés. De nombreuses PME développent des applications liées au sans contact : Editag, Tagsys, Think & Go NFC, Inside Secure, Traxens… « Au sein du pôle SCS, nous avons identifié la logistique comme un secteur cible pour les nouvelles technologies », poursuit Olivier Chavrier.
Si la NFC (communication en champ proche) intéresse davantage le grand public, quelques projets existent en logistique. Gefco vient de mettre au point une puce permettant aux concessionnaires de déclarer avec leurs smartphones la réception du véhicule en temps réel et d’effectuer le contrôle qualité. Sur les quais de Fos-sur-Mer, des straddle carriers (cavaliers) évoluaient dès 1998 guidés par GPS. Quinze ans plus tard, la RFID a complété le dispositif dans le cadre du projet baptisé ASPECT (*). Elle s’est également invitée dans l’industrie textile haut de gamme et chez Eurocopter. Plus besoin de démonter l’hélicoptère pour lire les informations sur l’usure des pièces…
Si la NFC (communication en champ proche) intéresse davantage le grand public, quelques projets existent en logistique. Gefco vient de mettre au point une puce permettant aux concessionnaires de déclarer avec leurs smartphones la réception du véhicule en temps réel et d’effectuer le contrôle qualité. Sur les quais de Fos-sur-Mer, des straddle carriers (cavaliers) évoluaient dès 1998 guidés par GPS. Quinze ans plus tard, la RFID a complété le dispositif dans le cadre du projet baptisé ASPECT (*). Elle s’est également invitée dans l’industrie textile haut de gamme et chez Eurocopter. Plus besoin de démonter l’hélicoptère pour lire les informations sur l’usure des pièces…

Marc Boyer Chammard, à la tête de Dynamea Consulting. (Photo N.B.C)
Commande vocale et productivité accrue de 35% pour Distrimag
« Il faut différencier le service de tracking simple et les services à valeur ajoutée. Ces derniers peuvent fournir toutes sortes d’information : luminosité, accélération, ouverture des portes, taux d’humidité, température… Ces technologies existent, mais le modèle économique constitue un frein à leur développement », explique Marc Boyer Chammard, à la tête de Dynamea Consulting.
Dans le secteur des périssables, les exportateurs souhaiteraient connaître avec précision les conditions de manutention et de transport de leurs fruits et légumes. Des infos précieuses en particulier en cas de litige. « Pour un transporteur, l’acheminement effectif représente 50% du service. La fourniture d'informations, capitale pour gérer les flux des clients, représente l’autre moitié », ajoute Marc Boyer Chammard, ancien directeur des systèmes d’information de CMA-CGM.
Les services d’information se sont banalisés. Pour fournir des informations sur le suivi des marchandises, les transitaires marseillais se connectent au système AP+ développé par la société marseillaise MGI. EDI direct ou via les plates-formes de communication (Inttra, GT Nexus, Traxon…).
« Tout dépend du degré d’informatisation du client et de ses volumes. L’EDI (Échange de données informatisées) coûte cher en développement informatique, mais il améliore significativement la productivité et la rapidité du service », ajoute le spécialiste. « Nous avons développé un Edi en interne. Ce système sur mesure nécessite un investissement, mais après il procure du confort et tout se fait au fil de l’eau avec à la clé des économies de temps, d’énergie et de masse salariale », souligne Carlos Plaza, responsable informatique de Distrimag (Groupe Maisons du Monde). En 2006, il introduit la commande vocale qui se substitue aux PDA utilisés jusque-là par les préparateurs de commandes. Les bénéfices ? « Nous avons augmenté notre productivité de 35% car les tâches de rupture sont supprimées et les aides au décompte simplifient la tâche des opérateurs. Les gains sont substantiels, mais dépendent également du WMS ».
(*) Automatismes Sécurisés portuaires pour l’Exploitation, la Classification et la Traçabilité, projet soutenu par les pôles de compétitivité Mer, Optitec, Solutions communicante Sécurisées et Novalog.
Dans le secteur des périssables, les exportateurs souhaiteraient connaître avec précision les conditions de manutention et de transport de leurs fruits et légumes. Des infos précieuses en particulier en cas de litige. « Pour un transporteur, l’acheminement effectif représente 50% du service. La fourniture d'informations, capitale pour gérer les flux des clients, représente l’autre moitié », ajoute Marc Boyer Chammard, ancien directeur des systèmes d’information de CMA-CGM.
Les services d’information se sont banalisés. Pour fournir des informations sur le suivi des marchandises, les transitaires marseillais se connectent au système AP+ développé par la société marseillaise MGI. EDI direct ou via les plates-formes de communication (Inttra, GT Nexus, Traxon…).
« Tout dépend du degré d’informatisation du client et de ses volumes. L’EDI (Échange de données informatisées) coûte cher en développement informatique, mais il améliore significativement la productivité et la rapidité du service », ajoute le spécialiste. « Nous avons développé un Edi en interne. Ce système sur mesure nécessite un investissement, mais après il procure du confort et tout se fait au fil de l’eau avec à la clé des économies de temps, d’énergie et de masse salariale », souligne Carlos Plaza, responsable informatique de Distrimag (Groupe Maisons du Monde). En 2006, il introduit la commande vocale qui se substitue aux PDA utilisés jusque-là par les préparateurs de commandes. Les bénéfices ? « Nous avons augmenté notre productivité de 35% car les tâches de rupture sont supprimées et les aides au décompte simplifient la tâche des opérateurs. Les gains sont substantiels, mais dépendent également du WMS ».
(*) Automatismes Sécurisés portuaires pour l’Exploitation, la Classification et la Traçabilité, projet soutenu par les pôles de compétitivité Mer, Optitec, Solutions communicante Sécurisées et Novalog.
Article réalisé en partenariat avec le cluster Paca Logistique