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FRANCE. Après plusieurs années de tergiversations, la liquidation du transporteur routier français MoryGlobal est prononcée, mardi 31 mars 2015, par le tribunal de commerce de Bobigny.
La justice n'a pu que constater l'absence totale de repreneur après le retrait, vendredi 27 mars 2015, de l'unique prétendant restant, le transporteur Malherbe qui n'envisageait la reprise que de 141 salariés. Huit offres auraient été déposées dont trois retirées, les autres étant rejetées par l'administrateur judiciaire.
2 150 salariés du transporteur de fret express et messagerie vont se retrouver au chômage. Lors d'une intervention sur BFMTV et RMC, Manuel Valls, Premier ministre français, a assuré que le gouvernement essayait de "trouver une solution...pour trouver des possibilités d'embauches dans le secteur des cars." Il a également appelé l'actionnaire Arcole Industries à "assumer ses responsabilités."
Les salariés devraient bénéficier d'un Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE). Selon le cabinet du secrétaire d'Etat chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, ils pourront recourir au Contrat de sécurisation professionnelle qui leur accorde le maintien pendant douze mois de leur rémunération à un niveau proche de leur salaire net précédent. Le différentiel de salaire des collaborateurs ayant retrouvé des emplois moins bien rémunérés, sera pris en charge pendant deux ans (jusqu'à 300 € par mois) par l'Etat.
Cette décision du tribunal de commerce marque la fin d'un long feuilleton à épisodes tragiques débuté fin 2013 avec la première faillite de Mory Ducros. L'entreprise emploie alors 5 200 salariés sur 85 sites en France. Et se trouve en crise depuis de nombreuses années.
En février 2014, le groupe Arcole Industries, déjà actionnaire principal de l'entreprise, avait conduit un plan de reprise porté par le licenciement de 2 800 salariés. Mais Mory Ducros, devenu MoryGlobal, continuait à perdre de l'argent : 43 M€ en 2014.
En février 2015, le groupe procédait à nouveau à un dépôt de bilan.
A noter que début mars 2015, le Fonds européen d'ajustement à la mondialisation (FEM) a octroyé 6 M€ aux 2 500 anciens salariés de l'entreprise pour accompagner un train de mesures de 10 M€ de l'Etat français.
La justice n'a pu que constater l'absence totale de repreneur après le retrait, vendredi 27 mars 2015, de l'unique prétendant restant, le transporteur Malherbe qui n'envisageait la reprise que de 141 salariés. Huit offres auraient été déposées dont trois retirées, les autres étant rejetées par l'administrateur judiciaire.
2 150 salariés du transporteur de fret express et messagerie vont se retrouver au chômage. Lors d'une intervention sur BFMTV et RMC, Manuel Valls, Premier ministre français, a assuré que le gouvernement essayait de "trouver une solution...pour trouver des possibilités d'embauches dans le secteur des cars." Il a également appelé l'actionnaire Arcole Industries à "assumer ses responsabilités."
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Cette décision du tribunal de commerce marque la fin d'un long feuilleton à épisodes tragiques débuté fin 2013 avec la première faillite de Mory Ducros. L'entreprise emploie alors 5 200 salariés sur 85 sites en France. Et se trouve en crise depuis de nombreuses années.
En février 2014, le groupe Arcole Industries, déjà actionnaire principal de l'entreprise, avait conduit un plan de reprise porté par le licenciement de 2 800 salariés. Mais Mory Ducros, devenu MoryGlobal, continuait à perdre de l'argent : 43 M€ en 2014.
En février 2015, le groupe procédait à nouveau à un dépôt de bilan.
A noter que début mars 2015, le Fonds européen d'ajustement à la mondialisation (FEM) a octroyé 6 M€ aux 2 500 anciens salariés de l'entreprise pour accompagner un train de mesures de 10 M€ de l'Etat français.