
Nabil Karoui peut débuter sa campagne électorale (photo : Nessma)
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TUNISIE. Alors que son adversaire au second tour de l'élection présidentielle en Tunisie, Kaïs Saied, avait décidé de ne plus faire campagne pour respecter l'égalité des chances entre les deux candidats, Nabil Karoui vient d'être libéré, mercredi 9 octobre 2019 au soir, par une décision de la Cour de cassation.
La quatrième demande de liberté, après trois infructueuses, aura donc été la bonne. L'homme d'affaires, patron de la chaîne de télévision Nessma, était incarcéré à la prison de Monarguia, près de Tunis, depuis le 23 août 2019 pour blanchiment d'argent et évasion fiscale. Il est désormais un homme libre et peut se lancer dans une série de meetings et de rencontres pour convaincre à quelques heures du scrutin qui se déroulera dimanche 13 octobre 2019. Il ira à la rencontre des Tunisiens vendredi 11 octobre 2019 dans sa ville natale de Bizerte (nord du pays) avant, en fin d'après-midi, de s'exprimer lors d'un grand meeting dans le centre-ville de Tunis.
"J'espérai que ces élections soient reportées d'une semaine pour que le peuple tunisien puisse voir et comparer (...) Il reste un jour ou deux mais on va mener la bataille et on va gagner !", lance Nabil Karoui, qui se considérait comme "un prisonnier politique." Il vise par ces propos Youssef Chahed, premier ministre actuel et grand perdant des législatives.
Sept millions d'électeurs sont appelés à se rendre aux urnes dimanche 13 octobre 2019. Le 6 octobre 2019, lors des élections législatives, ils ont placé en tête le parti islamiste modéré Ennahdha. Ce mouvement, qui avec cinquante-deux sièges ne peut pas atteindre la majorité de 109 députés nécessaire pour former un gouvernement, a décidé de soutenir pour la présidentielle Kaïs Saied.
Jeudi 10 octobre 2019 au soir, Nabil Karoui, seconde force au parlement avec trente-huit sièges, a accusé son adversaire à la présidentielle d'être "l'un des bras d'Ennahdha". Il a également prévenu que son parti Qalb Tounes "n'entrera jamais dans un gouvernement d'Ennahdha."
La quatrième demande de liberté, après trois infructueuses, aura donc été la bonne. L'homme d'affaires, patron de la chaîne de télévision Nessma, était incarcéré à la prison de Monarguia, près de Tunis, depuis le 23 août 2019 pour blanchiment d'argent et évasion fiscale. Il est désormais un homme libre et peut se lancer dans une série de meetings et de rencontres pour convaincre à quelques heures du scrutin qui se déroulera dimanche 13 octobre 2019. Il ira à la rencontre des Tunisiens vendredi 11 octobre 2019 dans sa ville natale de Bizerte (nord du pays) avant, en fin d'après-midi, de s'exprimer lors d'un grand meeting dans le centre-ville de Tunis.
"J'espérai que ces élections soient reportées d'une semaine pour que le peuple tunisien puisse voir et comparer (...) Il reste un jour ou deux mais on va mener la bataille et on va gagner !", lance Nabil Karoui, qui se considérait comme "un prisonnier politique." Il vise par ces propos Youssef Chahed, premier ministre actuel et grand perdant des législatives.
Sept millions d'électeurs sont appelés à se rendre aux urnes dimanche 13 octobre 2019. Le 6 octobre 2019, lors des élections législatives, ils ont placé en tête le parti islamiste modéré Ennahdha. Ce mouvement, qui avec cinquante-deux sièges ne peut pas atteindre la majorité de 109 députés nécessaire pour former un gouvernement, a décidé de soutenir pour la présidentielle Kaïs Saied.
Jeudi 10 octobre 2019 au soir, Nabil Karoui, seconde force au parlement avec trente-huit sièges, a accusé son adversaire à la présidentielle d'être "l'un des bras d'Ennahdha". Il a également prévenu que son parti Qalb Tounes "n'entrera jamais dans un gouvernement d'Ennahdha."