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ESPAGNE. Jeudi 17 mai 2017, les députés espagnols ont voté la libéralisation de l’emploi des dockers. Après un premier échec en mars 2017 avec 175 voix contre, 142 pour et 33 abstentions, un nouveau texte proposé par le Conseil des ministres le 12 mai 2017 a donc été adopté.
Ce « décret-loi » a bénéficié d'une faible majorité de 174 voix pour, 165 non et 8 abstentions. Le texte doit encore passer devant le Sénat où Mariano Rajoy dispose d’une majorité absolue.
Le décret prévoit de mettre fin au système d’embauche actuel des dockers. Actuellement, les entreprises maritimes de fret doivent prendre des parts dans des sociétés anonymes de gestion des manutentionnaires portuaires (Sagep) et embaucher leur personnel. Cela a permis à 6 500 dockers espagnols de garder des salaires élevés (68 000 € par an en moyenne).
Ce système a été jugé en 2014 contraire à « la liberté d’établissement en vigueur dans l’UE » et à la liberté d’embauche par la Cour de justice de l’Union européenne qui a sanctionné l’Espagne d’une amende de 23 M€.
L’Europe souhaite ouvrir la profession de docker à des personnes non syndiquées. Dorénavant, le recours à ces sociétés sera facultatif. Le patronat et les syndicats de chaque port devront négocier les conditions de travail des travailleurs issus de ces groupes.
Les ouvriers manutentionnaires prévoient d'entamer un mouvement de grève à partir du 24 mai 2017 pour protester contre ce nouveau décret. Ils ne travailleront qu’un jour sur deux et qu’une heure sur deux le reste du temps. Une première grève avait eu lieu entre le 6 et le 24 mai 2017.
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Les ouvriers manutentionnaires prévoient d'entamer un mouvement de grève à partir du 24 mai 2017 pour protester contre ce nouveau décret. Ils ne travailleront qu’un jour sur deux et qu’une heure sur deux le reste du temps. Une première grève avait eu lieu entre le 6 et le 24 mai 2017.