
Le chantier de Sestri Ponente dans l'agglomération de Gênes est menacé de fermeture (photo CC- OliverZena )
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ITALIE. Fermeture de deux sites sur huit et suppression de 2 551 emplois sur 8 200, le projet présenté aux syndicats par la direction de Fincantieri pour la restructuration du groupe a immédiatement poussé les salariés dans la rue. A Castellammare di Stabia (646 personnes) dans la banlieue de Naples et à Sestri Ponente (760 personnes), dans l’agglomération de Gênes, également touchée par le redimensionnement à la baisse du site de Riva Trigoso, les élus sont montés au créneau pour dénoncer un séisme industriel si les fermetures sont confirmées.
Le projet, considéré par le groupe comme une base de discussion, n’est pas encore arrêté et une nouvelle rencontre avec les syndicats a été fixée au 6 juin 2011. Interpelé le gouvernement a convoqué une table ronde pour le 3 juin 2011. Pour le ministre du développement économique, Paolo Romani, aucune fermeture ne sera acceptée si elle n’est pas accompagnée d’un plan de reconversion industrielle.
Le projet, considéré par le groupe comme une base de discussion, n’est pas encore arrêté et une nouvelle rencontre avec les syndicats a été fixée au 6 juin 2011. Interpelé le gouvernement a convoqué une table ronde pour le 3 juin 2011. Pour le ministre du développement économique, Paolo Romani, aucune fermeture ne sera acceptée si elle n’est pas accompagnée d’un plan de reconversion industrielle.
Faire face à la concurrence asiatique
Sévèrement touchée par la baisse d’activité qui frappe les chantiers navals européens concurrencés par les chantiers asiatiques, Fincantieri, jusqu’ici leader mondial de la construction des bateaux de croisière, a enregistré des pertes en 2009 (64 M€) et en 2010 (124 M€). Pour la direction, la survie du groupe passe par une réduction des effectifs et un redéploiement des activités en faveur de la Vénétie mais au détriment de la Ligurie, pourtant cœur historique de Fincantieri.
Selon le quotidien ligure, Il Secolo XIX, Fincantieri serait prêt à revenir sur les décisions de fermeture. L’activité à Castellammare di Stabia est garantie pour les deux prochaines années avec la construction de deux bateaux patrouilleurs destinés aux gardes côtes italiens. Quant à Sestri Ponente, un plan de redéploiement du site, qui pourrait évoluer vers la réparation navale, est en passe d’être signé pour un montant de 300 M€ apportés par l’État, les collectivités locales et le port.
Selon le quotidien ligure, Il Secolo XIX, Fincantieri serait prêt à revenir sur les décisions de fermeture. L’activité à Castellammare di Stabia est garantie pour les deux prochaines années avec la construction de deux bateaux patrouilleurs destinés aux gardes côtes italiens. Quant à Sestri Ponente, un plan de redéploiement du site, qui pourrait évoluer vers la réparation navale, est en passe d’être signé pour un montant de 300 M€ apportés par l’État, les collectivités locales et le port.