
Les viticulteurs français refusent la concurrence déloyale des vins espagnols (photo : F.Dubessy)
Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
FRANCE / ESPAGNE. Depuis un an, leur rivalité défraie la chronique jusqu'à se trouver à la page des faits divers. Mardi 25 juillet 2017, les producteurs français et espagnols se retrouveront autour de la même table à Paris a annoncé Stéphane Travert lors du Congrès de la viticulture française (6-7 juillet 2016 à Bordeaux). Le ministre français de l'Agriculture et de l'Alimentation affirme "condamner les incidents à l'égard du vin espagnol... Nos voisins doivent aussi être nos partenaires."
Le 24 mai 2017, des délégations des deux pays s'étaient rendues à Madrid pour une réunion qui débouchait sur la création d'un Comité mixte franco-espagnol du secteur vinicole. C'est donc la première réunion de ce comité qui se tiendra le 25 juillet dans la capitale française, à l'initiative des ministres français et espagnol de l'agriculture, pour tenter de régler les problèmes de concurrence. Même s'il serait indélicat de parler de verre de l'amitié, au moins la rencontre pourrait permettre au conflit de se décanter.
Vins français et vins espagnols se concurrencent fortement sur les linéaires de la grande distribution française séduite par les prix plus bas des seconds. Notamment pour le vrac avec, selon le Syndicat des vignerons de l'Aude un prix à l'hectolitre de 32 € contre 78€ pour le vin français.
Les viticulteurs, notamment ceux du Languedoc et du Roussillon, n'apprécient plus de voir la production espagnole franchir les Pyrénées. Au point de mener depuis le début de l'année des actions percutantes dans le Gard, l'Hérault et l'Aude. Barrages filtrants aux péages pour éviter l'entrée de camions transport du vin en provenance d'Espagne, vidage de cuves de camions-citernes sur l'autoroute, destruction de bouteilles et de fontaines à vin dans des hypermarchés... Les incidents se succèdent.
Vins français et espagnols se disputent sur le podium. Selon l'Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), depuis 2015, la France a perdu sa place de premier producteur mondial de vins détrônée par l'Italie (48,8 millions d'hectolitres produits en 2016). Elle lutte cependant pour conserver sa seconde place. Avec une production de 41,9 millions d'hectolitres, en baisse de 12%, elle se trouve talonnée par l'Espagne (37,8 millions d'hectolitres) qui enregistre elle une hausse d'1%.
Le 24 mai 2017, des délégations des deux pays s'étaient rendues à Madrid pour une réunion qui débouchait sur la création d'un Comité mixte franco-espagnol du secteur vinicole. C'est donc la première réunion de ce comité qui se tiendra le 25 juillet dans la capitale française, à l'initiative des ministres français et espagnol de l'agriculture, pour tenter de régler les problèmes de concurrence. Même s'il serait indélicat de parler de verre de l'amitié, au moins la rencontre pourrait permettre au conflit de se décanter.
Vins français et vins espagnols se concurrencent fortement sur les linéaires de la grande distribution française séduite par les prix plus bas des seconds. Notamment pour le vrac avec, selon le Syndicat des vignerons de l'Aude un prix à l'hectolitre de 32 € contre 78€ pour le vin français.
Les viticulteurs, notamment ceux du Languedoc et du Roussillon, n'apprécient plus de voir la production espagnole franchir les Pyrénées. Au point de mener depuis le début de l'année des actions percutantes dans le Gard, l'Hérault et l'Aude. Barrages filtrants aux péages pour éviter l'entrée de camions transport du vin en provenance d'Espagne, vidage de cuves de camions-citernes sur l'autoroute, destruction de bouteilles et de fontaines à vin dans des hypermarchés... Les incidents se succèdent.
Vins français et espagnols se disputent sur le podium. Selon l'Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), depuis 2015, la France a perdu sa place de premier producteur mondial de vins détrônée par l'Italie (48,8 millions d'hectolitres produits en 2016). Elle lutte cependant pour conserver sa seconde place. Avec une production de 41,9 millions d'hectolitres, en baisse de 12%, elle se trouve talonnée par l'Espagne (37,8 millions d'hectolitres) qui enregistre elle une hausse d'1%.