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ISRAËL. La grève surprise qui a éclaté, jeudi 28 mai 2015 au matin, dans les deux ports de marchandises méditerranéens, d'Haïfa et d’Ashdod continue, malgré la décision des tribunaux du Travail des deux districts. La direction des ports d’Ashdod et Haïfa a déposé une plainte pour outrage à tribunal.
Les travailleurs des deux ports ont lancé la grève pour protester contre la signature d’accords entre le ministère des Transports israélien et les compagnies étrangères qui vont construire deux ports privés sur le littoral méditerranéen. Ils clament que la direction des ports ne respecte pas leurs droits.
Dans un communiqué diffusé mercredi 27 mai 2015 au soir, le Comité des travailleurs des ports a déclaré: "Le ministère des Transports et le gouvernement israélien ne respectant les droits des travailleurs des ports de Haïfa et Ashdod, nous lançons une grève qui débutera jeudi matin. Le gouvernement israélien nuit délibérément à nos moyens de subsistance et au futur de nos familles."
Malgré l’ordre des tribunaux du travail des deux districts de cesser immédiatement la grève, considérée comme illégale notamment à cause du délai trop court, les employés portuaires refusent toujours catégoriquement de reprendre le travail. Le président du principal syndicat israélien Histadrout, Avi Nissenkorn, est lui aussi intervenu, et a demandé en vain aux employés de reprendre le travail.
Le timing de la grève correspond aux cérémonies de signatures des deux nouveaux ports privés d’Ashdod et d'Haïfa, qui auraient dû avoir lieu aujourd’hui.
Les travailleurs des deux ports ont lancé la grève pour protester contre la signature d’accords entre le ministère des Transports israélien et les compagnies étrangères qui vont construire deux ports privés sur le littoral méditerranéen. Ils clament que la direction des ports ne respecte pas leurs droits.
Dans un communiqué diffusé mercredi 27 mai 2015 au soir, le Comité des travailleurs des ports a déclaré: "Le ministère des Transports et le gouvernement israélien ne respectant les droits des travailleurs des ports de Haïfa et Ashdod, nous lançons une grève qui débutera jeudi matin. Le gouvernement israélien nuit délibérément à nos moyens de subsistance et au futur de nos familles."
Malgré l’ordre des tribunaux du travail des deux districts de cesser immédiatement la grève, considérée comme illégale notamment à cause du délai trop court, les employés portuaires refusent toujours catégoriquement de reprendre le travail. Le président du principal syndicat israélien Histadrout, Avi Nissenkorn, est lui aussi intervenu, et a demandé en vain aux employés de reprendre le travail.
Le timing de la grève correspond aux cérémonies de signatures des deux nouveaux ports privés d’Ashdod et d'Haïfa, qui auraient dû avoir lieu aujourd’hui.