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MÉDITERRANÉE. Les 16 et 17 avril 2011 à Istanbul, une cinquantaine d’experts économiques méditerranéens ont confronté leurs études sur les « Migrations dans la région arabe » à l’invitation du Femise (Forum euroméditerranéen des instituts de sciences économiques) et de l’ERF (Economic Research Forum). L’occasion de faire un point notamment sur les transferts d’argent effectués par ces migrants dans leur pays d’origine. Un point de vue privilégié pour apprécier les apports positifs des migrations.
Comme l’indique Khalid Sekkat, membre du Femise et de l'ERF, « la perte est moins importante pour le pays émetteur si l’on observe les transferts de fonds, l’entreprenariat qui se développe avec le retour de ces migrants dans leur pays et tout ce qui concerne l’apprentissage de la démocratie. »
Ainsi, Bachir Hamdouch de l’Institut marocain de statistiques et de l’économie appliquée, note dans son étude que 10 % des Marocains vivent à l’étranger dont 85% en Europe. Leurs transferts de fonds représentent 9% du PIB du Maroc, un taux élevé que pourtant cet expert juge sous-estimé.
Selon Wael Mansour, de la Banque mondiale au Liban, « les transferts d’argents à destination des pays Mena en 2010 ont représenté 35,4 milliards $ contre 13,1 milliards en 2000. Au Liban ils ont été de 8,2 milliards $ soit 20,9% du PIB, de 3,2 milliards en Jordanie (13,8% du PIB) et de 2,4 milliards en Syrie (4,1% du PIB). » En hausse donc.
Risque de déclin des transferts d'argent
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Article réalisé en partenariat avec le Femise