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FRANCE / PORTUGAL. Dans un communiqué commun, l'ensemble des organisations syndicales et le Comité central d'entreprise de Natixis* fustigent la décision de leurs dirigeants de délocaliser les activités informatiques de la banque au Portugal.
Selon les représentants des salariés, ce projet, baptisé Atlas, permettrait de réaliser une économie sur les coûts informatiques de 4% au maximum avec une estimation chiffrée à 27 M€ par an en choisissant le site de Porto.
Selon ce texte publié vendredi 16 septembre 2016, six cents emplois (en équivalent temps plein) externes pourraient être supprimés en France à cause de leur transfert au Portugal sur des postes internes employés par une filiale du Groupe Natixis. Auxquels il faudrait ajouter une diminution du recours aux prestataires externes de 150 personnes. En revanche, le projet prévoit la création de 150 postes en interne au sein de la DSI France (Direction des services informatiques).
"L'option France n'a pas fait l'objet d'une analyse poussée alors qu'elle reste la solution la plus viable pour l'entreprise" note l'intersyndicale. Tout en remarquant que "Natixis applique une stratégie contraire à sa politique RSE (Responsabilité sociale et environnementale) et aux valeurs qu'elle prône...(elle va) jusqu'à se détourner même de son ADN de banque mutualiste à fort ancrage local".
Selon le communiqué syndical publié, "l'optimisation des coûts mais surtout les risques encourus sur la mise en oeuvre de cette stratégie de délocalisation au Portugal sont à étudier de près".
La banque Natixis est la banque internationale de financement, de gestion, d'assurance et de services financiers du goupe BPCE (Banque Populaire Caisses d'Epargne). Elle emploie 20 620 salariés dont 37% à l'étranger pour un Produit net bancaire de 8,56 mrds€ en 2015 et un résultat net par du groupe de 1,34 mrd€.
* CCE, CFDT, CFTC, CGT, SNB, UNSA.
Selon les représentants des salariés, ce projet, baptisé Atlas, permettrait de réaliser une économie sur les coûts informatiques de 4% au maximum avec une estimation chiffrée à 27 M€ par an en choisissant le site de Porto.
Selon ce texte publié vendredi 16 septembre 2016, six cents emplois (en équivalent temps plein) externes pourraient être supprimés en France à cause de leur transfert au Portugal sur des postes internes employés par une filiale du Groupe Natixis. Auxquels il faudrait ajouter une diminution du recours aux prestataires externes de 150 personnes. En revanche, le projet prévoit la création de 150 postes en interne au sein de la DSI France (Direction des services informatiques).
"L'option France n'a pas fait l'objet d'une analyse poussée alors qu'elle reste la solution la plus viable pour l'entreprise" note l'intersyndicale. Tout en remarquant que "Natixis applique une stratégie contraire à sa politique RSE (Responsabilité sociale et environnementale) et aux valeurs qu'elle prône...(elle va) jusqu'à se détourner même de son ADN de banque mutualiste à fort ancrage local".
Selon le communiqué syndical publié, "l'optimisation des coûts mais surtout les risques encourus sur la mise en oeuvre de cette stratégie de délocalisation au Portugal sont à étudier de près".
La banque Natixis est la banque internationale de financement, de gestion, d'assurance et de services financiers du goupe BPCE (Banque Populaire Caisses d'Epargne). Elle emploie 20 620 salariés dont 37% à l'étranger pour un Produit net bancaire de 8,56 mrds€ en 2015 et un résultat net par du groupe de 1,34 mrd€.
* CCE, CFDT, CFTC, CGT, SNB, UNSA.