
En activant l'option de remboursement d'avance en trésorerie de 103 M €, Veolia accélère la procédure collective de la SNCM. (Photo N.B.C)
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FRANCE. Le dépôt de bilan de la SNCM ne serait plus qu’une question d’heures. Le comité d’entreprise extraordinaire du lundi 3 novembre 2014 a confirmé ce qui avait été annoncé quelques jours plus tôt, le 31 octobre, lors du Conseil de surveillance de la compagnie maritime.
Les actionnaires Transdev et Veolia (actionnaire à 66%) exigent le remboursement anticipé des avances en compte courant alors que la mission de médiation doit s’achever le 18 novembre 2014.
Les syndicats, à l’exception du STC, dénoncent l’attitude de la SNCM qui s’était engagée le 9 juillet 2014 à ne pas initier de procédure de redressement judiciaire jusqu’à la fin de la médiation.
Lundi 3 novembre 2014 au soir, à l’issue de la réunion, l’ensemble des organisations syndicales, à l’exception du STC, demande aux élus du Comité d’entreprise de voter une motion de défiance à l’égard de la direction et des actionnaires l’Etat et Transdev. Ils réclament à la direction de la SNCM « la suspension de l’engagement d’une mise en redressement judiciaire » et étudient une possible action en justice « afin de faire respecter le relevé de décisions établi et signé en préfecture" au terme de 17 jours de grève au printemps 2014.
Les actionnaires Transdev et Veolia (actionnaire à 66%) exigent le remboursement anticipé des avances en compte courant alors que la mission de médiation doit s’achever le 18 novembre 2014.
Les syndicats, à l’exception du STC, dénoncent l’attitude de la SNCM qui s’était engagée le 9 juillet 2014 à ne pas initier de procédure de redressement judiciaire jusqu’à la fin de la médiation.
Lundi 3 novembre 2014 au soir, à l’issue de la réunion, l’ensemble des organisations syndicales, à l’exception du STC, demande aux élus du Comité d’entreprise de voter une motion de défiance à l’égard de la direction et des actionnaires l’Etat et Transdev. Ils réclament à la direction de la SNCM « la suspension de l’engagement d’une mise en redressement judiciaire » et étudient une possible action en justice « afin de faire respecter le relevé de décisions établi et signé en préfecture" au terme de 17 jours de grève au printemps 2014.